Japon : Kyoto l'incontournable

Publié le par Pierre et Blandine

Kyoto est un incontournable pour un premier voyage au Japon, pas moins de 17 sites (temples, sanctuaires ou châteaux) de la ville sont inscrits au Patrimoine Mondial de l'Unesco.

A Kyoto, rejoindre notre maison de location en AirBnB était un vrai jeu de piste : les propriétaires nous avaient envoyé un document avec toutes les étapes en photos depuis la gare jusqu'à la maison ; mais nous avons choisi de prendre un taxi pour ne pas porter trop longtemps nos sacs à dos sous la pluie. Ce dernier nous a déposés "à proximité" de la maison, mais difficile de savoir où nous en étions dans notre parcours fléché. Après avoir un peu tourné en rond dans les ruelles, un gentil monsieur japonais parlant français est sorti de nulle part pour nous aider et il nous a accompagnés jusqu'à notre logement en regardant notre plan imagé. Une fois devant la maison, il fallait faire un code sur une boîte accrochée à la fenêtre qui délivrait la clé (c'était Fort Boyard quoi !) ; mais là, il fallait réussir à utiliser cette clé dans la serrure bizarre de la porte d'entrée, ce qui n'était si facile, il était d'ailleurs écrit sur le document : "voir la vidéo Youtube" (!). Bon, nous avons fini par réussir. La maison était comme dans "Jeanne et Serge" ou "Lucile Amour et Rock&Roll" : tatamis partout, lits au sol, table basse, aucune chaise et... salle de bains et lave-linge à l'extérieur. Et vues les températures de ce mois de Novembre : ça piquait !

Nous avons commencé la découverte de Kyoto par la bambouseraie d'Arashiyama que l'on voit souvent en photos ou dans les calendriers : en fait, c'était un chemin étroit de seulement quelques centaines de mètres de long entre des bambous géants. C'était majestueux, très photogénique mais noir de monde ! Nous allons vite comprendre que Kyoto est victime de son succès, il y a partout beaucoup de visiteurs.

La bambouseraie d'Arashiyama à Kyoto.
La bambouseraie d'Arashiyama à Kyoto.La bambouseraie d'Arashiyama à Kyoto.La bambouseraie d'Arashiyama à Kyoto.

La bambouseraie d'Arashiyama à Kyoto.

Nous avons poursuivi notre ballade sous un beau soleil dans ce quartier de Sagano, les feuilles des érables étant toujours aussi belles avec leurs couleurs automnales. 

Le parc de Sagano à Kyoto.Le parc de Sagano à Kyoto.
Le parc de Sagano à Kyoto.Le parc de Sagano à Kyoto.

Le parc de Sagano à Kyoto.

Puis, direction le temple Ryôanji en tramway. Ce temple, au coeur d'un très beau parc, est célèbre pour son jardin sec zen réalisé en 1499 et fait uniquement de pierres, petites et grandes, sans eau, ni plantes. Les quinze pierres de basalte réparties sur les graviers ne peuvent jamais être contemplées en même temps. C'était zen, mais difficile de se concentrer et de l'admirer calmement avec tout ce monde.

Anecdote : Marie jouait avec son petit pingouin en plastique et, sentant gros comme une maison la bêtise arriver, Pierre lui a préventivement "confisqué" le jeu et l'a glissé dans ses moufles. Quelques minutes plus tard, ayant bien entendu oublié tout cela, il a laissé échapper le jouet qui a roulé, roulé, roulé, roulé et dévalé les trois marches en direction du jardin minéral sacré. Le jouet a terminé à 2 cm des graviers, sous les sourires hilares des touristes étrangers... et sous le regard outré des japonais. Ooops ! Désolés !

Le temple Ryôanji à Kyoto.Le temple Ryôanji à Kyoto.Le temple Ryôanji à Kyoto.
Le temple Ryôanji à Kyoto.Le temple Ryôanji à Kyoto.
Le temple Ryôanji à Kyoto.Le temple Ryôanji à Kyoto.

Le temple Ryôanji à Kyoto.

Nous avons déjeuné dans un restaurant hi-tech de sushis. Des assiettes défilaient sur un tapis roulant, mais il était possible de commander sur un écran des plats faits "à la demande", ils arrivaient alors sur un deuxième circuit à grande vitesse et stoppaient juste à notre table. C'était rigolo !

Dans un restaurant de shushis à Kyoto.Dans un restaurant de shushis à Kyoto.

Dans un restaurant de shushis à Kyoto.

Nous avons ensuite visité le Kinkaku-ji ou Pavillon d'Or, l'une des attractions phares de la ville de Kyoto. Nous l'avons trouvé incontestablement très beau, lumineux dans son parc au bord de son étang, et ce, malgré une nouvelle fois la foule importante.

Le Pavillon d'Or à Kyoto.
Le Pavillon d'Or à Kyoto.Le Pavillon d'Or à Kyoto.Le Pavillon d'Or à Kyoto.

Le Pavillon d'Or à Kyoto.

Comme les japonaises continuaient de trouver Marie "kawaï" et de prendre des photos avec elle, nous en avons sollicité certaines, habillées en costumes traditionnels, pour des clichés avec les filles... habillées elles, en polaires Décathlon !

 

Frigorifiés, et ayant assez peu envie d'une douche dans notre salle de bains extérieure, nous avons choisi de retourner dans un onsen (encore !). Celui-ci, le plus vieux de Kyoto, était vraiment typique et fréquenté uniquement par les gens du quartier. Il y avait un bain en bois de cyprès à l'extérieur. Pierre a même testé le bain électrique : des électrodes faisait passer à travers l'eau un courant sensé détendre le dos, mais ça picotait dur aux extrémités (la sensation était proche de celle que l'on a quand on met sa langue entre les deux branches d'une pile 9V).

 

Le deuxième jour à Kyoto, nous avons poursuivi notre visite des merveilles de la ville. Nous avons premièrement été voir le temple aux mille torii : le Fushimi Inari Taisha. La foule était très présente, et nous nous sommes engouffrés dans ce tunnel de torii comme des sardines. Difficile de prendre des photos sans les touristes ! Mais plus nous avancions, moins il y avait de monde (on peut en effet monter jusqu'en haut du mont Inari).

Les mille torii du Fushimi Inari Taisha.
Les mille torii du Fushimi Inari Taisha.Les mille torii du Fushimi Inari Taisha.
Les mille torii du Fushimi Inari Taisha.Les mille torii du Fushimi Inari Taisha.Les mille torii du Fushimi Inari Taisha.
Les mille torii du Fushimi Inari Taisha.Les mille torii du Fushimi Inari Taisha.

Les mille torii du Fushimi Inari Taisha.

En quittant le temple, les filles ont gouté les frites de patate douce sucrées, elles ont bien aimé,

nous n'avons pas en revanche testé les sucettes de concombre mariné,

et nous avons vu un appareil bizarre pour cuire les boulettes en mode "pilate" !

Nous nous sommes ensuite rendus au temple Kiyomizu-dera perché sur les hauteurs, ce qui nous a permis d'avoir une très jolie vue sur Kyoto. En revanche, une partie des bâtiments étaient en rénovation : dommage ! Nous sommes donc redescendus assez rapidement par sa rue très commerçante, avec l'impression d'être à Montmartre.

Le temple Kiyomizu-dera.
Le temple Kiyomizu-dera.
Le temple Kiyomizu-dera.
Le temple Kiyomizu-dera.
Le temple Kiyomizu-dera.
Le temple Kiyomizu-dera.
Le temple Kiyomizu-dera.
Le temple Kiyomizu-dera.

Le temple Kiyomizu-dera.

Pour échapper à toute cette foule, nous avons poursuivi par la quartier ancien du centre de Kyoto : Gion. Nous nous sommes promenés dans les ruelles bordées de maisons traditionnelles en bois où nous avons croisé des japonaises en costume (véritablement harcelées par les touristes chinois qui leur sautaient dessus pour être photographiés avec elles) et nous avons déjeuné dans un petit restaurant super sympa, avec une plaque chauffante au gaz à chaque table. La propriétaire était seule pour accueillir, cuisiner et servir. Un vrai régal une nouvelle fois (okonomiyakis et poêlée de crevettes et asperges).

Dans les ruelles du centre ancien de Kyoto.
Dans les ruelles du centre ancien de Kyoto.
Dans les ruelles du centre ancien de Kyoto.
Dans les ruelles du centre ancien de Kyoto.
Dans les ruelles du centre ancien de Kyoto.
Dans les ruelles du centre ancien de Kyoto.
Dans les ruelles du centre ancien de Kyoto.
Dans les ruelles du centre ancien de Kyoto.
Dans les ruelles du centre ancien de Kyoto.
Dans les ruelles du centre ancien de Kyoto.
Dans les ruelles du centre ancien de Kyoto.

Dans les ruelles du centre ancien de Kyoto.

L'après-midi, pour nous rendre au Ginkaku-ji ou Pavillon d'argent, nous avons pris le bus, une première au Japon pour nous. Comme dans le métro, c'était bien sûr calme et propre. Le bâtiment du pavillon d'argent est bien moins impressionnant que celui du pavillon d'or, mais le parc est absolument sublime, probablement notre préféré, nous avons été émerveillés par sa beauté. Un jardin sec, de grands bambous, des érables, des tapis de mousse verte sous les arbres, des petites cascades... A nouveau, la saison automnale nous a permis de profiter de couleurs fantastiques.

Pendant notre balade, nous avons croisé un jardinier portant les bottes les plus étranges du monde.

 

Le Ginkaku-ji ou Pavillon d'argent.
Le Ginkaku-ji ou Pavillon d'argent.
Le Ginkaku-ji ou Pavillon d'argent.
Le Ginkaku-ji ou Pavillon d'argent.
Le Ginkaku-ji ou Pavillon d'argent.
Le Ginkaku-ji ou Pavillon d'argent.
Le Ginkaku-ji ou Pavillon d'argent.
Le Ginkaku-ji ou Pavillon d'argent.
Le Ginkaku-ji ou Pavillon d'argent.
Le Ginkaku-ji ou Pavillon d'argent.

Le Ginkaku-ji ou Pavillon d'argent.

Dans le cadre de notre journée intensive du "marathon des temples de Kyoto", nous avons visité à la nuit tombée le temple Kodai-ji car il est illuminé le soir. Après plus d'une heure de queue dans le froid, nous sommes rentrés dans le jardin éclairé à la queue leu leu. C'était magnifique et les éclairages de la végétation rendaient la visite bien différente de celles effectuées jusqu'à présent. Nous avons pu en outre y voir une petite animation sons et lumières, appréciée des enfants, qui arrivaient un peu à saturation des "jolis temples et des jolis jardins". Pour les féliciter de leur patience, nous avons dîner MacDo' à la maison.

Le temple Kodai-ji.
Le temple Kodai-ji.
Le temple Kodai-ji.
Le temple Kodai-ji.
Le temple Kodai-ji.
Le temple Kodai-ji.
Le temple Kodai-ji.

Le temple Kodai-ji.

Petit spectacle sons et lumières au temple Kodai-ji de Kyoto.

Pour notre dernière journée à Kyoto, nous nous sommes éloignés de la ville et de la foule pour une journée à la montagne à Kurama. Après une demi-heure de train au milieu des arbres, le Tengû nous accueillait (son nez rouge a été cassé en Janvier dernier sous le poids de la neige). Nous avons commencé l'ascension (beaucoup de marches) jusqu'au temple Kurama-dera, quasi seuls pour une fois. Nous avons poursuivi plus loin notre ballade dans la montagne vers Kibune au milieu des cèdres géants, avant de rebrousser chemin pour redescendre manger.

A Kurama, près de Kyoto.
A Kurama, près de Kyoto.
A Kurama, près de Kyoto.
A Kurama, près de Kyoto.
A Kurama, près de Kyoto.
A Kurama, près de Kyoto.
A Kurama, près de Kyoto.
A Kurama, près de Kyoto.
A Kurama, près de Kyoto.
A Kurama, près de Kyoto.
A Kurama, près de Kyoto.
A Kurama, près de Kyoto.
A Kurama, près de Kyoto.
A Kurama, près de Kyoto.

A Kurama, près de Kyoto.

Et devinez où nous avons clôturé notre journée ? Au onsen bien sûr !!!! (le dernier promis). Celui-ci avait la particularité d'avoir un beau bain chaud extérieur en pleine nature avec vue sur les forêts de la montagne.

Au onsen de Kurama.Au onsen de Kurama.

Au onsen de Kurama.

Dans le train du retour, à la nuit tombée, soudainement le courant a été coupé pour nous laisser admirer les arbres de la forêt illuminés.

Juste avant la coupure de courant.

 

Nous avons beaucoup aimé notre séjour à Kyoto. Les sites et les jardins sont absolument magnifiques, surtout à cette saison. Il faut cependant accepter de partager l'espace avec la foule de visiteurs, comme à Venise, Barcelone ou à Paris. Certes, Kyoto possède beaucoup de sites merveilleux à voir, mais les touristes y sont bien moins "dilués" qu'à Tokyo. Le peu de temps que nous y avons passé nous a forcés à concentrer les visites, des journées supplémentaires n'auraient pas été de trop, mais nous avions un JR-Pass valable seulement 7 jours.

Demain : retour à Tokyo en Shinkansen.

Publié dans Japon

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