Chili : l'envoûtante île de Pâques et Santiago

Publié le par Pierre et Blandine

Après cinq heures de vol depuis Papeete, nous avons atterri sur l'île de Pâques (Rapa Nui en polynésien). C'était une étape que nous attendions car cette île nous laissait totalement rêveurs. Elle a quelque chose d'inaccessible, de part sa localisation géographique et ses mystères non résolus. Nous avions vraiment hâte de faire connaissance avec son histoire et ses cultes. Nous avons donc immédiatement acheté notre pass à l'aéroport pour accéder au Rapa Nui National Park, c'est à dire quasiment toute l'île !

C'est avec des colliers de fleurs que nous avons été accueillis confortant l'adage : si tu n'es pas allé à l'île de Pâques, tu n'as pas vu toute la Polynésie.

L'île, toute petite (23*12km) est un point perdu au milieu de l'Océan Pacifique, loin de tout. Le Chili à l'est et Tahiti à l'ouest sont à plusieurs milliers de kilomètres (entre 3000 et 4000). Nous avions l'impression d'être soudainement inaccessibles et c'était plutôt agréable.

A peine installés, nous sommes partis nous restaurer, l'occasion de découvrir la gastronomie locale : les empanadas (chaussons typiques d'Amérique du Sud farcis à la viande ou au fromage), étaient ici farcis avec du thon. Bourratifs, mais économiques, ici tout est importé donc tout est très cher.

Chili : l'envoûtante île de Pâques et SantiagoChili : l'envoûtante île de Pâques et SantiagoChili : l'envoûtante île de Pâques et Santiago

Nous sommes partis arpenter les rues de Hanga Roa, la seule ville de l'île, et nous avons rapidement rencontré notre premier Moaï, et comme tout bon voyageur, nous avons fait notre première photo ! Nous avons regardé les surfeurs domptant de belles vagues et découvert des piscines naturelles séparées d'un océan assez agité par quelques rochers : elles permettent de se baigner au calme à l'abri des requins, des surfeurs et surtout des rouleaux se brisant sur les rochers. 

Premier Moaï à Hanga Roa.
Premier Moaï à Hanga Roa.Premier Moaï à Hanga Roa.

Premier Moaï à Hanga Roa.

Après une bonne nuit de sommeil (nous avions 5 heures de décalage horaire dans la vue) et un réveil un peu difficile, nous sommes partis randonner avec comme objectif le cratère du volcan Rano Kau, un des trois volcans ayant donné naissance à l'île. Nous avons longé d'abord la côte dessinée par des coulées de lave, lui donnant un aspect déchiqueté.

Chili : l'envoûtante île de Pâques et SantiagoChili : l'envoûtante île de Pâques et Santiago

Nous avons ensuite attaqué notre ascension vers le volcan : nous avons emprunté le chemin Te Ara O Te Ao : il suit les flancs du volcan et s'ouvre en son sommet sur la caldeira du Rano Kau. Au centre du cratère de 1km de diamètre, à 200m en contre-bas, plein de petits lacs séparés par de la végétation reflétaient le bleu du ciel. En face, les flancs du volcans ont été érodés, ouvrant ainsi une large fenêtre vers l'océan. Sublime !

Le cratère du Rano Kau.
Le cratère du Rano Kau.Le cratère du Rano Kau.

Le cratère du Rano Kau.

Nous avons longé les bords du volcan jusqu'à l'extrémité de l'île où se trouve le village d'Orongo. C'est ici que se tenait le culte de l'Homme-Oiseau il y a encore 150 ans. Les différentes tribus de l'île de Pâques se rendaient à Orongo par le chemin Te Ara O Te Ao pour assister à la cérémonie de l'Homme-Oiseau. Ce culte est apparu entre le 16ème et le 17ème siècle et a fait suite au culte des Moaïs. Dix guerriers représentant chacun leur tribu avaient un but (nécessitant un effort physique hors norme), ramener le premier oeuf de frégate pondu sur le motu Nui, situé à 2km dans l'océan, en contrebas des falaises formées par les flancs du volcan, juste en face le village cérémoniel d'Orongo. Le vainqueur, sacré Tangata Manu (Homme-Oiseau), représentant du Dieu Maké-Maké (créateur de l'Univers) sur Terre, permettait à son chef d'être le Roi pour un an. Aujourd'hui, le village a été reconstitué en partie, nous avons pu y voir les maisons basses en pierres mais nous n'avons pas pu accéder aux pétroglyphes, aujourd'hui interdits au public pour les préserver. Du haut des falaises, nous avions une vue privilégiée sur le motu Nui. 

Le village d'Orongo et le Motu Nui.
Le village d'Orongo et le Motu Nui.Le village d'Orongo et le Motu Nui.

Le village d'Orongo et le Motu Nui.

En soirée, une famille tourdumondiste, nos amis les BZH-à-l'aventure, rencontrée à l'aéroport de Papeete, nous a invités à nous joindre à elle pour visionner le film Rapa Nui, diffusé en français dans un hôtel. Malgré quelques anachronismes, le film nous a permis de revoir les paysages vus dans la journée, de mieux comprendre les cultes et mode de vie des habitants et nous a donné un aperçu des sites qui nous attendaient les jours suivants.

Pour nous rendre sur les sites plus éloignés de Ranga Roa, nous avons donc loué une voiture pour deux jours. A nous les Moaïs et leur histoire.

L'île de Pâques a été colonisée autour du IVème siècle par des navigateurs polynésiens probablement originaires des Marquises. Les Moaïs, symboles des ancêtres fondateurs, avaient pour vocation de protéger les habitants grâce à la puissance de leur mana (force spirituelle). Ils reposaient tous sur un ahu (une plate-forme rectangulaire en pierres), dos à la mer et face au village. Vers le XVIème, XVIIème siècle, la fabrication des Moaïs s'est arrêtée et bon nombre ont été volontairement renversés à terre : conflits entre tribus, diminution des ressources, surpopulation, ont surement été responsables de ce changement. Le culte de l'Homme-Oiseau a alors pris le relai permettant au pouvoir de passer de tribu en tribu. En 1722, le jour de Pâques, l'explorateur Jacob Roggeveen a découvert l'île et ses géants et lui a donné son nom actuel : l'île de Pâques. A la suite de plusieurs tremblements de terre, tous les Moaïs encore debout sont tombés. Aujourd'hui, une partie d'entre eux ont été remis debout sur leur ahu.

Notre premier géant hors de la ville.
Notre premier géant hors de la ville.
Notre premier géant hors de la ville.

Notre premier géant hors de la ville.

Nous avons longé la côte sud, volcanique, accidentée, battue par les vents et de puissantes vagues océaniques. La route traversait de vastes plaines sans un seul arbre où chevaux et vaches circulaient en toute liberté. La voiture garée, nous nous sommes approchés de l'océan et nous avons découvert nos premiers Moaïs, couchés au pied de leur ahu, face contre terre. En s'éloignant, nous avons pu voir leurs chapeaux (qui ont roulé plus loin lors des chutes), gros blocs sculptés en tuf rouge, symboles de puissance, appelés pukao. Les filles ont fait mine d'avoir renversé par inadvertance un Moaï. Un village reconstitué nous a montré que les poulaillers étaient en mur de pierres sèches alors que les habitations (maison-bateau) n'avaient qu'une rangée de pierres, le reste était en paille !

Les Moaïs couchés de la côte sud.
Les Moaïs couchés de la côte sud.Les Moaïs couchés de la côte sud.
Les Moaïs couchés de la côte sud.Les Moaïs couchés de la côte sud.

Les Moaïs couchés de la côte sud.

Le déjeuner vite avalé (des empanadas bien sûr), il était alors temps de visiter un des fameux lieux de l'île : la carrière où étaient fabriquées toutes les statues (les Moaïs, pas leur chapeau) de l'île.

Le site, adossé au cratère du volcan Rano Raraku était vraiment impressionnant : nous y avons trouvé des Moaïs de styles très différents, dressés mais en partie enchâssés dans la terre (comme sortant du sol), certains épais, d'autres plus fins, plus hauts, plus dessinés, avec un travail différent sur les narines, les doigts ou avec des gravures dans leur dos. Il y en avait même un, assez gros, assis sur ses jambes repliées, comme un Bouddha.

Les Moaïs de la carrière.
Les Moaïs de la carrière.
Les Moaïs de la carrière.
Les Moaïs de la carrière.
Les Moaïs de la carrière.
Les Moaïs de la carrière.

Les Moaïs de la carrière.

Ils étaient à différents stades de fabrication : de simples ébauches encore dans la roche, à peine dégagés ou bien complètement terminés en attendant de rejoindre leur emplacement final sur l'île. La taille moyenne des Moaïs est de 4 mètres pour un poids de 12 tonnes, à l'exception du géant de plus de 20 mètres, encore enchâssé dans la roche, dont le poids est estimé entre 160 et 180 tonnes ! (aurait-il seulement pu être déplacé et dressé ? on ne le saura jamais)

Dans la carrière.
Dans la carrière.Dans la carrière.

Dans la carrière.

Celui à la tête penchée était notre préféré, nous avions l'impression qu'il voulait discuter.

Nous sommes ensuite montés jusqu'au cratère, le deuxième de l'île, à l'intérieur duquel il y avait encore d'autres Moaïs et des chevaux sauvages broutant autour d'eux.

Le cratère du Rano Raraku.Le cratère du Rano Raraku.
Le cratère du Rano Raraku.

Le cratère du Rano Raraku.

Le clou de la journée a été le site emblématique de Ahu Tongariki avec ses quinze Moaïs bien alignés dos à la mer, relevés dans les années 1990 par les japonais. C'est la plus grande plate-forme de l'île, avec le Moaï le plus lourd. Un seul a encore son chapeau, les autres sont exposés plus loin et n'ont pas été replacés. L'endroit est fascinant et nous sommes restés captivés par ses géants qui nous fixaient de leurs yeux. Un Moaï était à l'écart, à l'entrée du site : c'est le "Moaï voyageur", exposé un temps au Japon puis rapporté sur sa terre natale.

Le Ahu Tongariki, fascinant.
Le Ahu Tongariki, fascinant.Le Ahu Tongariki, fascinant.

Le Ahu Tongariki, fascinant.

En route, nous avons croisé à plusieurs reprises les chevaux semi-sauvages de Rapa Nui.

Pour clore cette belle journée, tout heureux d'avoir enfin approché ces colosses si souvent vus à la télévision et qui nous semblaient si inaccessibles, nous avons été assister au coucher du soleil à l'ouest de l'île avec nos amis BZH, les filles se sont faites belles pour sortir avec colliers de coquillages et robes de Tahiti...

Coucher de soleil sur le Ahu Ko Te Riku.
Coucher de soleil sur le Ahu Ko Te Riku.Coucher de soleil sur le Ahu Ko Te Riku.
Coucher de soleil sur le Ahu Ko Te Riku.

Coucher de soleil sur le Ahu Ko Te Riku.

Le lendemain, nous avons longé la côte ouest de l'ile, et sommes retournés voir le Moaï qui a des yeux (il était à contre-jour lors du coucher du soleil). Ceux-ci sont en corail et n'étaient ajoutés aux statues qu'une fois dressées sur leur plate-forme.

Ahu Ko Te Riku, Ahu Tahai et Ahu Hanga Kio'e.
Ahu Ko Te Riku, Ahu Tahai et Ahu Hanga Kio'e.Ahu Ko Te Riku, Ahu Tahai et Ahu Hanga Kio'e.

Ahu Ko Te Riku, Ahu Tahai et Ahu Hanga Kio'e.

Plus loin, après quelques kilomètres de marche entourés de vaches paisibles ou de chevaux,

nous avons trouvé un tunnel de lave à l'entrée bien étroite et débouchant directement sur l'océan.

Le tunnel de lave s'ouvrant sur le Motu Tautara.Le tunnel de lave s'ouvrant sur le Motu Tautara.
Le tunnel de lave s'ouvrant sur le Motu Tautara.Le tunnel de lave s'ouvrant sur le Motu Tautara.
Le tunnel de lave s'ouvrant sur le Motu Tautara.Le tunnel de lave s'ouvrant sur le Motu Tautara.

Le tunnel de lave s'ouvrant sur le Motu Tautara.

Enfin, plus à l'intérieur des terres, nous sommes allés à la rencontre des seuls Moais tournés vers la mer : les 7 Moaïs de l'Ahu Akivi. Selon les pascuans, ils incarnent les sept aventuriers (désignés par le premier Roi de Rapa Nui), partis en mer explorer l'océan. 

L'Ahu Akivi.L'Ahu Akivi.

L'Ahu Akivi.

En rejoignant la côte nord, après une petite averse, le soleil est revenu et la route ressemblait à un miroir descendant jusqu'à la mer ; des chevaux ont traversé juste devant nous, nous obligeant à piler. Mais quel plaisir pour notre Margaux de les voir en liberté.

En arrivant sur le site d'Anakena, nous avons été surpris et émerveillés par la palmeraie dominant la plage où sont arrivés les premiers habitants de l'île. Sept Moaïs dont cinq avec leurs chapeaux, sont dressés juste au dessus de la mer, le visage vers les terres. Nous avons pu admirer leurs doigts effilés, délicatement posés sur leur nombril. Leurs dos sont également sculptés et Blandine a passé beaucoup de temps à les regarder et les photographier (pas facile car ils sont à contre-jour, et il vaut mieux aller les voir tôt le matin). 

Le site d'Anakena.
Le site d'Anakena.Le site d'Anakena.
Le site d'Anakena.

Le site d'Anakena.

Nous y avons déjeuné puis nous avons fait une petite pause-baignade dans de grosses vagues, en regardant les Moaïs depuis l'océan. Les filles elles ont joué avec des petites filles de l'île, la communication s'étant faite essentiellement par gestes.

La plage d'Anakena.La plage d'Anakena.

La plage d'Anakena.

A proximité, à la petite baie d'Ovahe, où on ne peut pas se baigner, nous avons malheureusement trouvé des billes de plastique apportées par l'océan. C'était dingue de voir ça ici, loin de tout. Nous en avions déjà remarqué dans le sable de la plage d'Anakena. Hormis ces déchets venant de la mer, tout le reste du parc était impeccable et comme au Japon, il n'y avait pas de poubelles, il fallait rapporter ses détritus chez soi.

La baie d'Ovahe, façonnée par les coulées de lave et ses tristes déchets marins.La baie d'Ovahe, façonnée par les coulées de lave et ses tristes déchets marins.
La baie d'Ovahe, façonnée par les coulées de lave et ses tristes déchets marins.

La baie d'Ovahe, façonnée par les coulées de lave et ses tristes déchets marins.

En longeant la côte, nous avons trouvé un dernier Moaï couché (Te Pito Kura), érigé par une femme en souvenir de son mari défunt,

puis le site de pétroglyphes de Papa Vaka avec des images marines.

Les pétroglyphes de Papa Vaka.
Les pétroglyphes de Papa Vaka.Les pétroglyphes de Papa Vaka.

Les pétroglyphes de Papa Vaka.

Enfin, juste avant de partir, nous avons croisé un beau rapace en plein vol, ils sont nombreux sur l'île.

 

Le lendemain, nous nous sommes levés aux aurores pour aller assister au lever du soleil derrière les quinze Moaïs de l'Ahu Tongariki, à l'est de l'île. Nous y avons retrouvé les BZH et nous avons partagé ensemble ce moment exceptionnel.

Lever du soleil sur le Ahu Tongariki.
Lever du soleil sur le Ahu Tongariki.
Lever du soleil sur le Ahu Tongariki.
Lever du soleil sur le Ahu Tongariki.
Lever du soleil sur le Ahu Tongariki.
Lever du soleil sur le Ahu Tongariki.

Lever du soleil sur le Ahu Tongariki.

Avant de restituer la voiture de location, nous avons été voir un dernier tunnel de lave. La grotte ainsi formée servait de réserve d'eau. Aujourd'hui quelques bananiers y poussent au niveau de l'ouverture lui donnant le nom de grotte aux bananiers. Nous y avons aussi débusqué après pas mal de recherches, un pétroglyphe de l'Homme-Oiseau, signalé sur Maps.me mais absolument pas indiqué sur place, il était simplement entouré de quelques cailloux.

La grotte aux bananier et son pétroglyphe.
La grotte aux bananier et son pétroglyphe.La grotte aux bananier et son pétroglyphe.
La grotte aux bananier et son pétroglyphe.

La grotte aux bananier et son pétroglyphe.

Nous sommes ensuite retournés en vitesse sur la plage de Arakena pour prendre les Moaïs avec une meilleure lumière, mettant en valeur la couleur rouge de leur chapeau.

Tout le site était plus sympa, une belle invitation à la baignade mais malheureusement, pas le temps, nous devions rendre la voiture de location.

Et nous sommes allés, en soirée, voir notre dernier coucher de soleil sur Rapa Nui, avec les BZH. Pendant que les adultes s'extasiaient devant les couleurs magnifiques, les enfants faisaient les idiots avec un concour de grimaces.

Enfin, sur l'île de Pâques, même le cimetière était poétique : les tombes étaient très décorées et illuminées par de petites LED.

Coucher de soleil sur l'Ahu Vai Uri.
Coucher de soleil sur l'Ahu Vai Uri.Coucher de soleil sur l'Ahu Vai Uri.

Coucher de soleil sur l'Ahu Vai Uri.

L'île de Pâques n'a pas livré tous ses secrets. Encore aujourd'hui, on ne sait pas exactement comment les Moaïs ont été transportés de la carrière à leur ahu, de la même façon qu'on ignore comment leurs couvre-chefs ont été posés sur leurs têtes.

En tout cas, cette découverte de Rapa Nui a été extraordinaire. Nous avons été plongés dans l'histoire de cette île dont les Moaïs et les pétroglyphes sont de fascinants témoins. La naissance même de l'île à partir de trois éruptions volcaniques majeures est passionnante. Enfin, l'île de Pâques (qui appartient au Chili) a été une transition parfaite entre la Polynésie française et l'Amérique du Sud, notamment pour nos débuts en espagnol (enfin surtout pour Pierre, notre interprète officiel) et pour notre acclimatation à des températures plus fraiches (passage de 35°C à 20°C ici).

Bye bye Rapa Nui, c'était passionnant et impressionnant !

Notre vol ayant eu plusieurs heures de retard, la compagnie nous a offert le restaurant le midi et le transfert depuis l'aéroport de Santiago vers notre logement au milieu de la nuit (entre trois heures et quatre heures du matin). L'auberge de jeunesse se situait dans le centre de Santiago, dans une vieille bâtisse avec parquets et plafonds hauts (inutile de dire qu'en arrivant à 4 heures du matin, nous avions l'impression d'être des éléphants et de faire un boucan d'enfer).

Santiago n'était qu'une simple ville-étape dans notre périple, nous n'y sommes restés que 2 jours pleins, l'occasion de nous acheter des habits chauds (anoraks pour tout le monde) en prévision des glaciers argentins, des chaussures de marche pour Margaux (ses baskets étant restées sur une plage de l'île des pins) et des chaussures de "ville" pour Marie, les anciennes étant devenues trop petites.

 

Nous avons visité avec les BZH (et oui, nous nous sommes vraiment bien entendus et les enfants étaient contents de se retrouver) le centre de Santiago avec Santiag'otop qui organise des free walk tours en français.

- La Place des Armes avec des buildings surplombant la magnifique cathédrale dont on aperçoit le reflet, 

- La seule rue qui n'est pas perpendiculaire aux autres, avec en fond le premier immeuble de Santiago,

- Le Palais de la Moneda qui abrite les bureaux du Président,

et son gigantesque drapeau national, 

- Un quartier dédié aux artistes, 

- Le GAM (centre culturel Gabriela Mistral), construit sur les ruines d'un ancien bâtiment autrefois siège du gouvernement Pinochet, après le coup d'état du 11 septembre 1973, durant lequel le Président Allende a été renversé,

- Pose devant le GAM entre deux figures emblématiques : Gabriela Mistral une poétesse prix Nobel de Littérature et une musicienne chilienne dont nous avons oublié le nom,

- Et enfin, une petite photo souvenir avec nos amis les BZH : Kler, David, Lilian, Timéo et Adam et leur tonton et tata venus les rejoindre pour 10 jours (et les autres gens du tour).

La visite était intéressante, notamment les explications sur la période de la dictature de Pinochet et ses répercussions dans le Chili d'aujourd'hui. Nous nous sommes quittés après un dernier dîner italien (encore une super soirée, on en a oublié nos téléphones pour faire une photo)  avec l'envie de se retrouver au Pérou.

Départ pour l'Argentine en bus très tôt le lendemain matin pour rejoindre Thomas, un ami de Blandine, installé là-bas depuis presque 20 ans. 

Publié dans île de Pâques

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M
Magnifique l’Ile de Pâques! Pour Santiago, vous souvenez-vous d’où vous avez logé et si oui, recommandiez-vous cet hôtel? Nous serons de passage fin août, en hiver malheureusement! Merci et je continue de lire vos autre postes, super bien écrits !
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V
Oui c'était le Happy House hostel