Etats-Unis : Death Valley, Yosemite, San Francisco et San Simeon (3/3)

Publié le par Pierre et Blandine

En quittant Las Vegas, ville de tous les excès, nous sommes tombés sur ce panneau publicitaire pour un vendeur de boissons alcoolisées impensable en France. En gros, ça dit "l'alcool ne résout pas les problèmes, mais le lait non plus".

La route nous a conduits jusqu'au bord de la Death Valley. Mais impossible de s'y aventurer en journée, trop chaud, il fallait la visiter tôt le matin ou tard le soir, mais il y faisait quand même 48°C à 20h !! Nous avons donc fait une mini-ballade dans un canyon asséché : le Mosaic Canyon, composé de roches polies comme du marbre. Nous étions absolument seuls, il y avait un peu de vent et nous avions l'impression de mettre la tête dans le four en mode chaleur tournante.

Mosaic canyon dans la vallée de la mort.
Mosaic canyon dans la vallée de la mort.Mosaic canyon dans la vallée de la mort.
Mosaic canyon dans la vallée de la mort.

Mosaic canyon dans la vallée de la mort.

Nous avons rejoint les Mesquite Flat Sand Dunes pour observer le coucher du soleil. C’était comme un bout de Sahara, nous avions l’impression d’y être. Tous les vents de la Death Valley convergent en ce point, apportant grain par grain le sable issu des fragments des montagnes environnantes. A nouveau le vent ultra-chaud nous fouettait le visage, nous étions même, pour un si petit trajet à pied, avec nos bouteilles d’eau. Un très bel endroit qui semblait sorti tout droit de notre imaginaire.

Mesquite Flat Sand Dunes dans la vallée de la mort.Mesquite Flat Sand Dunes dans la vallée de la mort.
Mesquite Flat Sand Dunes dans la vallée de la mort.Mesquite Flat Sand Dunes dans la vallée de la mort.Mesquite Flat Sand Dunes dans la vallée de la mort.
Mesquite Flat Sand Dunes dans la vallée de la mort.Mesquite Flat Sand Dunes dans la vallée de la mort.

Mesquite Flat Sand Dunes dans la vallée de la mort.

Le lendemain soir, après une journée à tenter de se rafraichir auprès de la climatisation de la chambre du motel, nous sommes redescendus vers un autre site de la vallée de la mort,

il faisait encore plus chaud que la veille (49°C, record battu !) et en seulement trois minutes à l'extérieur de la voiture pour voir le point d'eau (salée !) de Badwater situé sous le niveau de la mer (-86m), Blandine et Margaux sont revenues en nage : nous avions l’impression que leur peau avait été cuite par le vent.

Badwater, dans la vallée de la mort.Badwater, dans la vallée de la mort.
Badwater, dans la vallée de la mort.Badwater, dans la vallée de la mort.
Badwater, dans la vallée de la mort.Badwater, dans la vallée de la mort.Badwater, dans la vallée de la mort.

Badwater, dans la vallée de la mort.

Nous avons ensuite emprunté l’Artist’s drive (étant données les fortes chaleurs nous avions sélectionné seulement quelques sites intéressants à nos yeux dans la death valley), petite route de 15 km située au milieu des montagnes jusqu’à l’Artist Palette. Bon, nous avons été un petit peu déçus, il faut dire qu’après avoir vu la montagne aux 14 couleurs près de Salta en Argentine, difficile d’être impressionnés. La montagne avec ses ocres, verts et roses obtenus par l’oxydation des pigments minéraux de la roche volcanique semblait avoir été saupoudrés par un peintre. Les filles n’ont pas compris tout de suite ce qu’il fallait voir, les couleurs étant plutôt pastel que vives.

Pour terminer notre séjour dans la vallée de la mort (surnommée ainsi parce que des gens y sont vraiment morts, à l’époque de la ruée vers l’or, en voulant la traverser), nous sommes allés voir notre dernier coucher de soleil au Zabriskie Point : là, c’était vraiment magnifique. La roche était comme drapée, avec des couleurs roses, orangées. Nous sommes restés une bonne demi-heure devant ce paysage, sous une chaleur toujours harassante, (bien que le soleil ne se soit pas montré à cause de gros nuages ayant fait leur apparition).

Zabriskie Point dans la vallée de la mort.
Zabriskie Point dans la vallée de la mort.Zabriskie Point dans la vallée de la mort.
Zabriskie Point dans la vallée de la mort.

Zabriskie Point dans la vallée de la mort.

Le temps devenait de plus en plus menaçant et nous sommes repartis en direction de Beatty (notre petit point de chute durant ces deux jours, situé à 100m au dessus de la mer et donc « un peu » moins chaud que dans la Death Valley). Nous avons été pris dans un violent orage sec, les nuages touchaient le sol, les éclairs zébraient le ciel. Nous n’étions pas très fiers et avions hâte d’arriver (l’heure de route nous a paru un peu longue).

Orage sec dans la vallée de la mort.
Orage sec dans la vallée de la mort.

Orage sec dans la vallée de la mort.

Après un énième hamburger et une bonne nuit de sommeil, nous avons repris la route en direction de notre dernier grand parc : le Yosemite.

Etats-Unis : Death Valley, Yosemite, San Francisco et San Simeon (3/3)Etats-Unis : Death Valley, Yosemite, San Francisco et San Simeon (3/3)

Sur la route, les températures ont progressivement diminué jusqu’à notre entrée par l’est du parc (Tioga Pass Entrance) seulement ouverte l’été (elle est fermée à cause de la neige en hiver). Nous avons traversé tout le parc d’est en ouest, l’air était très légèrement enfumé, un incendie sévissant depuis plusieurs jours à proximité de l’entrée sud-ouest du parc, mais nous parvenions tout de même à voir le bleu du ciel. Les paysages de montagnes, avec lacs et conifères étaient plutôt jolis. En approchant de Tuolumne Grove, les panneaux demandaient de ralentir pour ne pas écraser les ours… nous n’en verrons aucun.

Dans le parc du Yosemite.Dans le parc du Yosemite.
Dans le parc du Yosemite.
Dans le parc du Yosemite.Dans le parc du Yosemite.Dans le parc du Yosemite.

Dans le parc du Yosemite.

Nous avons fait une petite marche au milieu des séquoias géants, 

vraiment immenses, et vu des woody woodpeckers taper tels des acharnés sur les troncs d’arbres.

Tuolumne Grove dans le parc du Yosemite.Tuolumne Grove dans le parc du Yosemite.

Tuolumne Grove dans le parc du Yosemite.

En quittant le parc pour rejoindre notre motel, nous avons vu les stigmates des incendies des années précédentes : un paysage de désolation avec tant d’arbres calcinés. Il parait que les petits incendies sont bénéfiques pour la régénération de la forêt, mais ces dernières années ils ont été dantesques et trop fréquents.

Nous avons eu un total raté dans le choix de l’hôtel, la distance du parc nous paraissait raisonnable mais elle était à vol d’oiseau (et en montagne, ça ne veut pas dire grand chose). Après 1h30 de route, nous avons trouvé notre réservation dans un motel d’une petite bourgade mignonnette où les gens, adorables, en ville ou au restaurant, nous ont demandé plusieurs fois comment nous avions atterri ici et pourquoi ? Il faisait bon vivre et nous avons diné dans un restaurant qui annonçait dès l’entrée la couleur avec des messages du genre : « si vous êtes pressés, revenez un jour où vous aurez le temps ! » « les râleurs ne sont pas admis » ou « débranchez votre téléphone portable, pas de wifi, parlez aux autres ».

Le lendemain nous avons donc refait les 1h30 de route pour visiter la vallée du parc du Yosemite. Le ciel était bien plus enfumé que la veille, on distinguait mal le soleil, la visibilité était faible : nous ne pouvions que deviner les contours des montagnes de l’autre versant de la vallée. Nous avons quand même été aux principaux points de vue (sans vue) prévus, seul le Glacier point était fermé pour des raisons de sécurité. Nous avons fait une randonnée, très balisée mais assez physique, jusqu’à une grande cascade, Vernall fall. Ici aussi les écureuils étaient obèses, sur-nourris par les touristes qui ne comprennent pas les panneaux "DO NOT FEED THE ANIMALS".

Dans le parc du Yosemite.
Dans le parc du Yosemite.Dans le parc du Yosemite.Dans le parc du Yosemite.
Dans le parc du Yosemite.Dans le parc du Yosemite.Dans le parc du Yosemite.

Dans le parc du Yosemite.

La fumée se faisant de plus en plus dense et la visibilité de plus en plus faible, nous avons écourté les visites et quitté le parc. Il sera complètement fermé deux jours plus tard, les incendies continuant de s’étendre.

Dans le parc du Yosemite.
Dans le parc du Yosemite.Dans le parc du Yosemite.Dans le parc du Yosemite.

Dans le parc du Yosemite.

Le lendemain, après quelques heures de route nous sommes arrivés dans la baie de San Francisco, dernière grande étape de notre roadtrip américain.

Ça commençait à sentir déjà un peu la fin.

Nous avons logé en AirBnB dans la ville d’Oakland de l’autre côté de la baie dans un quartier très cossu (la seule supérette à proximité immédiate était une épicerie fine bio vegan healthy etc…). Nous avons exploré San Francisco quartier par quartier en nous y rendant en voiture (et une fois en ferry). Les rues pentues de la ville étaient impressionnantes : le plan rectiligne de la ville avec ses rues à la perpendiculaire était respecté quel que soit le relief !

San Francisco.San Francisco.
San Francisco.San Francisco.
San Francisco.San Francisco.San Francisco.

San Francisco.

Nous sommes passés par Chinatown, l’occasion de manger dans un bon restaurant vietnamien et d'observer les échelles extérieures présentes sur les immeubles américains.

Le quartier de Chinatown de San Francisco.Le quartier de Chinatown de San Francisco.
Le quartier de Chinatown de San Francisco.Le quartier de Chinatown de San Francisco.

Le quartier de Chinatown de San Francisco.

A pied, nous avons gravi les pentes de nombreuses rues, qui offraient alors de beaux panoramas sur la baie.

Les voitures avaient l'obligation de se garer perpendiculairement à la pente.

Nous nous attendions à voir débouler à tout moment les bolides de Starsky et Hutch (na na na na na na nan).

Dans la Lombard Street, une des rues les plus pentues du monde (27% d’inclinaison) devenue trop raide pour les voitures, des virages ont été créés. C’était tout fleuri et on ne pouvait que la descendre, elle apparait dans Sueurs froides d’Hitchcock) et est de ce fait très très touristique.

Les cablecars et Lombard Street.
Les cablecars et Lombard Street.Les cablecars et Lombard Street.

Les cablecars et Lombard Street.

Au détour d’une ballade, nous sommes tombés sur la merveilleuse Grace Cathedral, vraiment belle et semblant d’une très grande ouverture d’esprit. De style néo-gothique (elle date des années 1960) avec une façade inspirée de Notre Dame de Paris, il régnait à l'intérieur une ambiance lumineuse et sonore relaxante (genre "Nature et Découverte"), nous y avons trouvé des installations artistiques très contemporaines, des vitraux dédiés aux scientifiques et dissidents religieux, au sol une reproduction du labyrinthe méditatif de la cathédrale de Chartres, et enfin la AIDS Memorial Chapel, une chapelle oecuménique dédiée aux victimes du sida (la seule au monde ?) avec un retable doré de Keith Haring, sa dernière oeuvre avant de mourir lui-même du Sida en 1990. La paroisse est très engagée dans la lutte contre d'importantes problématiques sociétales (dérèglement climatique, exclusion, inégalités des minorités...). Nous avons tous les quatre vraiment apprécié ce lieu, nous nous y sentions bien.

La Grace Cathedral de San Francisco.
La Grace Cathedral de San Francisco.
La Grace Cathedral de San Francisco.
La Grace Cathedral de San Francisco.
La Grace Cathedral de San Francisco.
La Grace Cathedral de San Francisco.
La Grace Cathedral de San Francisco.
La Grace Cathedral de San Francisco.

La Grace Cathedral de San Francisco.

Les prix des différents musées (et il y en a beaucoup, certains nous faisaient vraiment envie) étant assez élevés à San Francisco, nous n’en avons fait qu’un : le Young Museum dans le Golden Gate Park, rassemblant des oeuvres de toutes époques et de tous les continents. Nous avons tous apprécié ce moment et ce voyage simple et rapide à travers le temps, des arts premiers aux oeuvres contemporaines (un mini-Louvre, un mini-Quai Branly et un mini-Beaubourg réuni dans le même bâtiment).

Le Young Museum de San Francisco.
Le Young Museum de San Francisco.
Le Young Museum de San Francisco.
Le Young Museum de San Francisco.
Le Young Museum de San Francisco.
Le Young Museum de San Francisco.

Le Young Museum de San Francisco.

Pour prolonger notre découverte culturelle de San Francisco, dans le quartier de Mission, nous avons été voir une galerie à ciel ouvert de street art, dans Clarion Alley street, où les artistes peignent et restaurent des graffitis avec une autorisation préalable du collectif de la rue.

Dans le quartier de Mission.
Dans le quartier de Mission.Dans le quartier de Mission.
Dans le quartier de Mission.Dans le quartier de Mission.
Dans le quartier de Mission.Dans le quartier de Mission.

Dans le quartier de Mission.

Nous avons poursuivi avec les fresques du Women's Building, premier centre communautaire d'Amérique, créé pour et par des femmes. Déesses et pionnières du féminismes ont été peintes sur la façade.

Les fresques du Women's Building.Les fresques du Women's Building.

Les fresques du Women's Building.

Nous avons fini de profiter de ce quartier en dégustant une glace sur la pelouse du Dolores Park qui surplombe downtown.

Dolores Park Dolores Park
Dolores Park Dolores Park

Dolores Park

Bien évidemment, nous n'avons pas résisté aux cable cars : impossible de visiter San Francisco sans monter au moins une fois à bord d'un cable, ils sont emblématiques de cette ville : ce sont des tramways à traction par câble, celui-ci étant caché sous le sol.

Il était important d'immortaliser ce moment par une photo.

Nous avons utilisé ce transport pour nous rendre à Fisherman's Wharf.

Après un bon déjeuner,

nous avons longé les quais, (les pêcheurs revenaient avec leurs prises du jour),

jusqu'au Pier 33, zone d'embarquement pour Alcatraz, autre lieu phare de la ville de San Francisco.

Equipés de nos audio-guides, nous avons pu chacun à notre rythme profitez des lieux. C'était vraiment très bien organisés et très instructifs. Nous pouvions également entrer dans les cellules du bloc D, certaines plongeant pendant des jours les prisonniers dans le noir complet.

Les filles ont joué le jeu en posant avec la tête de circonstance.

La prison d'Alcatraz.
La prison d'Alcatraz.La prison d'Alcatraz.
La prison d'Alcatraz.La prison d'Alcatraz.
La prison d'Alcatraz.La prison d'Alcatraz.

La prison d'Alcatraz.

Pour terminer notre tour de cette fabuleuse ville, nous nous sommes rendus au monument phare, le plus emblématique, connu de tous et toutes, le très célèbre Golden Gate Bridge.

Le Golden Gate Bridge de San Francisco.Le Golden Gate Bridge de San Francisco.

Le Golden Gate Bridge de San Francisco.

Blandine l'a photographié sous toutes les coutures d'au moins quatre points de vue différents. 

Le Golden Gate Bridge de San Francisco.Le Golden Gate Bridge de San Francisco.
Le Golden Gate Bridge de San Francisco.
Le Golden Gate Bridge de San Francisco.Le Golden Gate Bridge de San Francisco.

Le Golden Gate Bridge de San Francisco.

Nous l'avons traversé pour nous rendre à Sassualito.

C'est une petite ville balnéaire avec son port de plaisance, ses maisons sur pilotis et ses péniches habitées, et le tout sous le soleil (il n'y a vraiment que le pont qui reste dans les nuages).

Boites aux lettres des péniches et maisons huppées à Sassualito.Boites aux lettres des péniches et maisons huppées à Sassualito.

Boites aux lettres des péniches et maisons huppées à Sassualito.

Nous avons aimé San Francisco, beaucoup, beaucoup plus que Los Angeles, la facilité de s'y déplacer, son côté cosmopolite, ses maisons victoriennes, ses parcs, ses nombreux musées, le bord de mer, dommage qu'il y fasse un peu frais et venté. Nous avons eu l’impression, au fil de nos découvertes et visites de vivre dans le générique de "la Fête à la Maison", série télévisée américaine qui a vu grandir les soeurs Olsen. Nous avons bien sûr déniché la façade de la maison qui a servi aux extérieurs de la série.

Après ces cinq jours riches à San Francisco, nous avons repris la route vers le sud et Los Angeles en longeant l'Océan Pacifique. Nous avons fait une halte à la mission de San Carlos Borromeo, située dans la ville de Carmel-by-the-Sea. Beaucoup de missions (des avant-postes religieux de dominicains, de jésuites ou de franciscains espagnols) ont été établies en Californie, entre la fin du 18ème et le début du 19ème siècle. Le but était de répandre la religion chrétienne parmi les Amérindiens mais aussi de donner à l'Espagne de nouvelles terres. D'ailleurs, les villes de San Francisco, San Diego... sont finalement le résultat du développement de petites missions. (On trouve la plus vieille mission de San Francisco dans le quartier de Mission).

La mission de Carmel-by-the-Sea.
La mission de Carmel-by-the-Sea.La mission de Carmel-by-the-Sea.
La mission de Carmel-by-the-Sea.

La mission de Carmel-by-the-Sea.

Et nous avons dormi à San Simeon sur la côte : il faisait très frais, nous avons remis nos pulls et nos gilets. Le lendemain, nous avons été au bout de la jetée en bois,

puis nous avons été voir les éléphants de mer de San Simeon. Nous avons passé un bon moment à les observer. Leur taille nous a surpris : ils semblaient énormes surtout les mâles (beaucoup plus grands que tous les mammifères marins vus jusqu'à présent) et se déplaçaient comme de gros vers en faisant onduler leur graisse. Leur nez était mou et mobile, comme une mini-trompe ! La plupart des éléphants de mer se reposaient sur le sable, quelques autres se battaient dans l'eau et c'était plutôt violent.

Petite révision zoologique : les phocidés (phoque et éléphants de mer) n'ont pas de pavillons auriculaires et rampent, alors que les otariidés (otaries et lions de mer) ont des pavillons auriculaires visibles, ils se redressent et se tiennent sur leurs membres antérieurs pour se déplacer.

Les éléphants de mer à San Simeon.Les éléphants de mer à San Simeon.
Les éléphants de mer à San Simeon.Les éléphants de mer à San Simeon.
Les éléphants de mer à San Simeon.Les éléphants de mer à San Simeon.
Les éléphants de mer à San Simeon.Les éléphants de mer à San Simeon.Les éléphants de mer à San Simeon.

Les éléphants de mer à San Simeon.

Enfin, avant d'arriver à Los Angeles : nous avons fait une petite ballade dans les rues chics de la belle ville de Santa Barbara.

A Santa Barbara.
A Santa Barbara.A Santa Barbara.

A Santa Barbara.

Une fois arrivés à l'étape finale de notre roadtrip, Los Angeles, et installés dans notre hôtel proche de l'aéroport, nous étions contents de tout ce que nous avions vu. Il ne nous restait qu'une journée avant notre vol retour vers l'Europe : plutôt que d'aller nous reposer à la plage, nous avons voulu une dernière fois nous rendre sur un des endroits mythiques de la Californie et profiter jusqu'au dernier instant de notre voyage. Mais cette dernière escapade jusqu'à Malibu a été cauchemardesque ! Il y avait un monde fou partout (c'était le week-end), nous avons ruminé ce mauvais choix dans les embouteillages le long de l'océan. Les accès à la mer étaient bouchés partout ou interdits (car privés). Nous avons fini par manger des sandwiches Subway sur un parking. Nous avons fini par trouver une plage mais nous ne pouvions pas nous garer, nous nous sommes donc contentés de faire une photo-souvenir des villas sur pilotis directement sur le sable.

Nous sommes donc rentrés à l'hôtel faire nos bagages, déçus de notre choix pour cette dernière journée californienne, plus agaçante qu'autre chose.

Voilà, ce mois aux Etats-Unis s'est achevé. Direction l'aéroport pour un vol transatlantique.

Ce pays nous aura finalement plus déstabilisés que nous ne le prévoyions au départ. Nous avons déjà abordé précédemment la surreprésentation de l'obésité et les proportions alimentaires démesurées, et la folie de la climatisation, mais c'est sûrement la surconsommation qui nous a le plus surpris. Nous avons par exemple été absolument stupéfaits par la consommation ahurissante de plastique jetable : la plupart du temps au restaurant, nous mangions dans des assiettes en polystyrène avec des couverts en plastique. Ils ne lavaient rien, ils jetaient tout, tout simplement ! Imaginez quelques instants les petits-déjeuners dans les hôtels (de parfois plusieurs centaines de chambres) à proximité des grands parcs : rien de durable, que du plastique (couverts, touillettes, gobelets) ou du polystyrène (assiettes, coupelles) ! Effarant. Je crois qu'en un mois aux Etats-Unis, nous n'avons mangé que trois fois avec des vrais couverts dans de vraies assiettes !

Bien sur les américains étaient polis et gentils, mais dans les discussions que nous avons pu avoir avec eux, ils nous ont semblé très auto-centrés sur leur pays (certes très vaste et magnifique) et avec une méconnaissance du monde ahurissante (genre l'Europe c'est un pays). La proportion de citoyens américains sans passeport est la plus élevée des pays développés, et quand ils vont à l'étranger, c'est avant tout au Canada et au Mexique. Quand nous décrivions notre voyage, souvent ils semblaient perdus à l'énoncé des pays traversés. Pour illustrer notre impression, voici ici le résultat quand le présentateur-vedette Jimmy Kimmel demande aux passants de nommer des pays sur une carte. Dingue.

Malgré tout et malgré un rythme encore effréné, nous avons une nouvelle fois traversé des paysages qui ont encore réussi à nous surprendre et nous émouvoir. Nous avons certes retrouvé beaucoup de nos codes aux Etats-Unis mais nous ne pensions pas être aussi dépaysés.

Voici une petite vidéo résumant nos belles visites dans l'ouest américain.

Résumé du parcours aux Etats-Unis :

Los Angeles (4 nuits), Kingman (1 nuit), Tusayan-Grand Canyon (1 nuit), Page (2 nuits), Kayenta-Monument Valley (2 nuits), Torray (1 nuit), Bryce canyon (1 nuit), La Verkin-Zion (2 nuits), Las Vegas (3 nuits), Beatty-Death Valley (2 nuits), Twain Harte-Yosemite (2 nuits), Oakland-San Francisco (5 nuits), San Simeon (1 nuit) et Los Angeles (2 nuits).

C'est donc à Los Angeles que nous avons pris le dernier vol de notre billet tour du monde pour notre dernière destination : Londres.

 

Publié dans Etats-Unis

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