Nouvelle Calédonie : l'île des pins. Attention, sublime !

Publié le par Pierre et Blandine

Nous avons décollé depuis le second aéroport de Nouméa (petite surprise par rapport à tous les autres vols : aucun contrôle des bagages en cabine : on peut emporter des liquides, des couteaux etc...) et notre petit avion a survolé le lagon puis l’océan nous offrant des vues aériennes superbes. Nous avons atterri à l’Ile des pins et y avons découvert la baie de Kuto face à laquelle se trouvait notre hôtel. Sitôt les sacs posés, nous sommes vite ressortis nous baigner, les filles ont joué sur la plage et nous avons regardé le soleil se coucher (c’est devenu un vrai rituel). Le restaurant de l'hôtel cuisinant quelques bons petits plats, Pierre s'est offert une langouste le deuxième soir.

Arrivée à l'île des pins et baie de Kuto.Arrivée à l'île des pins et baie de Kuto.Arrivée à l'île des pins et baie de Kuto.
Arrivée à l'île des pins et baie de Kuto.Arrivée à l'île des pins et baie de Kuto.
Arrivée à l'île des pins et baie de Kuto.Arrivée à l'île des pins et baie de Kuto.

Arrivée à l'île des pins et baie de Kuto.

Le lendemain a eu lieu l’excursion indispensable de tout voyageur sur l’île : aller voir la piscine naturelle. Un minibus nous a déposés à la baie de St Joseph où nous avons embarqué sur une pirogue, nous avons traversé la magnifique baie d’Upi ressemblant à une « mini baie d’Halong », entourés de milliers de papillons. Nous avons y croisé deux tortues, trois raies et un dauphin. Après 1h30 de pirogue, nous avons été déposés à l’orée d’une jungle/forêt et c’était parti pour 40 minutes de marche : nous étions un peu comme dans Koh Lanta. Sur la fin du parcours, nous avons traversé une palmeraie où logeaient plein de crabes terrestres et nous sommes arrivés au check-point permettant l’accès à la piscine naturelle.

Pirogue sur la baie d'Upi.
Pirogue sur la baie d'Upi.Pirogue sur la baie d'Upi.
Pirogue sur la baie d'Upi.Pirogue sur la baie d'Upi.
Pirogue sur la baie d'Upi.Pirogue sur la baie d'Upi.

Pirogue sur la baie d'Upi.

Nous avons traversé à pied la Rivière de Sable (la piscine est située à son embouchure) avec un premier spectacle époustouflant : l'eau cristalline bordée de pins colonnaires (Araucaria columnalis), une merveille pour les yeux ! Nous n’avions jamais vu un si bel endroit, un des plus beaux sites jusqu’à présent. Nous avons repris un petit chemin et après quelques mètres, la piscine d'Oro s’est dessinée sous nos yeux : un dégradé de bleus dans une eau transparente, des pins verts tout autour, un sable blanc et un soleil radieux, deuxième spectacle magique, à nouveau un paysage d’une beauté à couper le souffle. Nous y avons fait du snorkeling : énormément de poissons, des bénitiers multicolores à foison, quelques beaux coraux vers la barrière de corail qui la sépare de l'océan, et beaucoup d’anémones et de Némo autour du rocher central. Pierre a même déniché un poulpe caché dans un trou minuscule.

La piscine naturelle d'Oro.
La piscine naturelle d'Oro.
La piscine naturelle d'Oro.
La piscine naturelle d'Oro.
La piscine naturelle d'Oro.
La piscine naturelle d'Oro.
La piscine naturelle d'Oro.
La piscine naturelle d'Oro.
La piscine naturelle d'Oro.
La piscine naturelle d'Oro.
La piscine naturelle d'Oro.
La piscine naturelle d'Oro.
La piscine naturelle d'Oro.
La piscine naturelle d'Oro.
La piscine naturelle d'Oro.
La piscine naturelle d'Oro.
La piscine naturelle d'Oro.
La piscine naturelle d'Oro.

La piscine naturelle d'Oro.

Après avoir profité des lieux (la piscine était alors à marée basse) nous sommes repartis par une autre petite rivière pour accéder à la baie d'Oro et son lagon et au restaurant de plage où nous avions réservé notre déjeuner. Subitement, des nuages sont arrivés et des trombes d’eau sont tombées. Bien à l’abri sous le faré nous avons mangé tranquillement et Marie s’est même improvisée une planche à dessin. Aussi vite qu’il était parti, le soleil a refait son apparition, et après une courte baignade dans le lagon nous avons rejoint le bus du retour en longeant la plage située face à l’hôtel Méridien. Et là, nous nous sommes aperçus que nous n’avions plus les chaussures de marche de Margaux : nous les avions oubliées au restaurant. Nous avons appelé et demandé à ce qu’elles soient mises de côté. Le lendemain matin, nous n’avons pas retrouvé les chaussures et si l’accueil avait été chaleureux la veille, en dehors du service il en a été tout autre : pas de bonjour, ils n’avaient rien et nous n’avions qu’à aller chercher tout seul près du faré. Nous avons poursuivi jusqu’ à la piscine, déserte à cette heure-là (avant l’arrivée des pirogues vers 11h00) et nous avons pu refaire de beaux clichés suivi de snorkeling. Au final, des chaussures volatilisées mais l’occasion de venir une seconde fois à la Rivière de Sable et à la piscine naturelle (mais à marée haute cette fois, c’était encore plus joli).

Déjeuner près de la piscine naturelle et retour le lendemain.
Déjeuner près de la piscine naturelle et retour le lendemain.Déjeuner près de la piscine naturelle et retour le lendemain.
Déjeuner près de la piscine naturelle et retour le lendemain.Déjeuner près de la piscine naturelle et retour le lendemain.
Déjeuner près de la piscine naturelle et retour le lendemain.Déjeuner près de la piscine naturelle et retour le lendemain.

Déjeuner près de la piscine naturelle et retour le lendemain.

Après un déjeuner dans un petit resto dans les terres, nous sommes partis découvrir la grotte de la Reine Hortense qui servit de refuge à la reine du même nom au 19ème siècle : on y accède en traversant un jardin regroupant des espèces végétales de la forêt humide, c’était vraiment très chouette puis nous avons traversé la grotte qui à son extrémité offre un puit de lumière sur la végétation. C’était une balade sympa qui permettait de découvrir une autre facette de l’île. Nous avons ensuite continué notre tour de l’île, sans croiser grand monde : nous nous sommes arrêtés au bord de quelques plages sans grand intérêt.

 

Déjeuner et visite de la grotte de la Reine Hortense.Déjeuner et visite de la grotte de la Reine Hortense.
Déjeuner et visite de la grotte de la Reine Hortense.Déjeuner et visite de la grotte de la Reine Hortense.

Déjeuner et visite de la grotte de la Reine Hortense.

De retour à l’hôtel, nous sommes partis à pied sur la baie de Kanumera située derrière l’hôtel : on peut y faire du snorkeling autour d’un rocher sacré situé au milieu de l'eau et relié à la plage par un petit banc de sable : les coraux sont très abîmés mais nous y avons vu beaucoup de poissons et même un groupe de seiches. En s’éloignant vers les eaux plus profondes, nous avons pu y admirer (d’un peu loin quand même vue la profondeur) des coraux très nombreux et bien préservés, des anémones en quantités importantes et bien sûr des poissons. Des tortues et raies viennent dans le secteur mais nous n’avons pas eu la chance de les rencontrer.

La baie de Kanumera.La baie de Kanumera.
La baie de Kanumera.

La baie de Kanumera.

Durant ces deux jours, l’île était très calme et nous avions croisé très peu de monde. Mais pour notre dernier jour, où nous avions prévu de rester au bord de notre baie et retourner à celle de Kanumera pour refaire du snorkeling, il en a été tout autre. En effet, la veille un premier paquebot avait jeté l’ancre dans notre baie mais nous n’avions pas vu les touristes de la journée, étant partis en vadrouille. Alors que nous prenions gentiment notre dernier petit-déjeuner, un second paquebot (nous étions au courant pour le premier mais pas pour celui-ci) a fait son entrée dans le baie de Kuto (le bateau tout au fond de la baie) et les navettes ont commencé à déverser des flots d’australiens en short.

Et là, changement radical d’ambiance sur les deux baies : la plage de Kuto s’est retrouvée envahie de vacanciers, des pédalos étaient à louer et deux serveurs proposaient du champagne avec photos pour immortaliser l’instant. De l’autre côté sur la baie de Kanumera, un vrai massacre ! Des dizaines de nageurs debout sur les coraux (il y a pourtant un panneau expliquant qu’on est sur une zone de régénération du corail !) avec leur masque et tuba, des stands de nourriture partout, nous ne reconnaissions plus l’endroit sauvage où nous étions la veille au soir, seuls. Impossible de se trouver un petit bout de sable, ça parlait fort, ça criait, franchement l’horreur. Pour déjeuner, le resto de l’hôtel fermait ses deux portes pour bloquer l’accès au buffet du midi et les toilettes (en tant normal les portes restent ouvertes). « No wifi, No toilets, no craft beer ». Heureusement la majorité des 3000 australiens restent sur ces deux baies, ce qui explique que nous ne les ayons pas vus la veille.

Les baies de Kuto et Kanumera quand les croisiéristes australiens débarquent.Les baies de Kuto et Kanumera quand les croisiéristes australiens débarquent.
Les baies de Kuto et Kanumera quand les croisiéristes australiens débarquent.Les baies de Kuto et Kanumera quand les croisiéristes australiens débarquent.

Les baies de Kuto et Kanumera quand les croisiéristes australiens débarquent.

Les filles se sont quand même amusées à la plage pendant que nous (surtout Blandine) déplorions ce débarquement massif qui dénature totalement l’ambiance paisible de île. Nous avons vraiment regretté que les locaux ne protègent pas plus la zone des coraux, c’était vraiment triste à voir.

Heureusement en attendant notre transfert à l’aéroport, nous avons fait une jolie rencontre avec un jeune touriste japonais arrivé en même temps que nous : il avait envie de communiquer avec nous (Merci google Translate) et il a été adorable avec les filles, il leur a même donné à chacune une peluche. Après notre atterrissage à Nouméa, il nous a montré un très gentil message, qu'il avait rédigé durant le vol, disant qu’il était heureux de nous avoir connu et qu’il espérait que nos chemins se re-croisent un jour.

 

Rencontre japonaise.Rencontre japonaise.

Rencontre japonaise.

Autant le dire tout de suite, les paysages de l'île des pins sont absolument merveilleux, le site de la piscine naturelle vraiment incroyable, peut-être l'un des plus beaux endroits de la terre et le lagon est riche en faune.

De retour sur la Grande Terre, nous avons passé notre dernière nuit à Nouméa, hébergés gentiment par Colette avant de prendre l'avion.

 

Mais les beaux paysages ne suffisent pas à masquer l'ambiance étrange que nous avons ressentie durant ces quinze jours en Nouvelle Calédonie. Des regards noirs sur notre passage dans le Nord de la Grande Terre jusqu'aux traces des violences récentes sur le bitume (goudron fondu suite à des blocages de route par des pneus incendiés), l'impression ressentie a parfois été : "Vous êtes là, c'est bien, mais vous ne seriez pas là, ce serait bien aussi". La tension, parfois palpable, à l'approche du référendum sur l'autonomie/indépendance y était probablement pour quelque chose. Les kanaks (population autochtone mélanésienne), les caldoches (blancs descendant des colons et surtout des bagnardset les zoreilles (français de passage sur le territoire (enseignants, militaires, fonctionnaires, etc)) semblent juste cohabiter avec des rancoeurs que les accords politiques ont du mal à effacer.

 

Une page se tourne, nous sommes à plus de la moitié du voyage, nous avons été tellement gâtés durant ces premiers mois de tour du monde. Direction la Polynésie française, au beau milieu du Pacifique Sud, une destination qui fait rêver tout un chacun.

Publié dans Nouvelle Calédonie

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M
Superbes clichés à l’Ile des pins! Mais dommage de voir que la population n’est pas aussi chaleureuse que vous l’aviez espéré. Nous resterons 5 jours sur cette île en juillet. Petite question qui nous turlupine : conseillez-vous de louer une voiture, si oui, pour la durée de tout le séjour ou bien un ou deux jours? Je lis que vous êtes allés à la Piscine naturelle en minibus, je me demande si toute l’île est accessible en transports en communs ou non. Merci! Marie
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V
On a fait une excursion depuis l'hôtel (minibus, pirogue, marche). Sinon on a loué une voiture pour une journée afin d'aller à la grotte de la reine Hortense. Le plus important : aller en visites (hors plage du Sud) le jour où il y a un bateau de croisière qui accoste.
N
Bonjour Famille JÉGOU<br /> Je suis un japonais qui a pris soin de tout le monde en Nouvelle-Calédonie. Je suis très content que mes photos soient publiées.<br /> J'espère aussi te rencontrer un jour
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V
<br /> こんにちはネコ、私たちはあなたから聞いてうれしく思います、そして、世界中の私たちのブログを読んで幸せです。ある日フランスに来たら、私たちはあなたを歓迎します。<br /> すぐにお会いしましょう。<br /> Jégouの家族。<br /> Kon'nichiwa neko, watashitachi wa anata kara kii te ureshiku omoimasu, soshite, sekaijū no watashitachi no burogu o yonde shiawasedesu. Aru Ni~Tsu Furansu ni kitara, watashitachi wa anata o kangei shimasu. Sugu ni o ai shimashou. Jégou no kazoku.
N
Bonjour Famille JÉGOU<br /> Je suis une personne endettée envers la Nouvelle-Calédonie. Je suis très content que mes photos soient postées<br /> Margaux et Marie vont-ils bien?<br /> J'espère aussi rencontrer une famille merveilleuse comme toi
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N
Je lis régulièrement ton merveilleux blog