Polynésie française : Tahiti et Moorea, nage avec des requins
Au revoir la Nouvelle Calédonie, bonjour la Polynésie Française !
Durant le vol, nous avons franchi la ligne de changement de date : ainsi, au lieu d'avoir plusieurs heures d'avance sur la métropole (comme en Asie ou en Australie), nous avions désormais plusieurs heures de retard (comme en Amérique). Nous avons décollé le 24 mars de Nouméa et, après quelques heures de vol, nous avons atterri... le 23 mars à 19h ! Nous sommes donc arrivés la veille du départ !!! Vous avez suivi ?
Pour visiter la Polynésie Française, nous avons acheté un pass inter-îles auprès d'Air Tahiti afin de visiter plusieurs zones de cette vaste étendue dans :
- l'archipel de la Société avec des îles du vent (Tahiti et Moorea) et des îles sous le vent (Maupiti et Bora-Bora),
- l'archipel des Tuamotu avec Rangiroa.
Cinq îles au programme, donc.
Le pass Bora Bora-Tuamotu d'Air Tahiti.
Nous avons atterri en soirée à Papeete et nous avons été accueillis à la sortie de l'avion en musique par une danseuse tahitienne. Gwen, un ami véto vivant à Tahiti, nous attendait avec des colliers de fleurs pour nous souhaiter la bienvenue.
Nous avions prévu de passer trois jours chez lui, sa femme Sabrina et leurs deux enfants, Manatea et Anavei, les parents de Gwen étaient également présents. Après une petite heure de route, nous avons été accueillis et traités comme des rois pendant notre séjour. Apéros, ballades et baignade étaient au rendez-vous. Après une première matinée passée dans la piscine pour les enfants et sur le lagon pour les parents (kayak et paddle), Gwen nous a fait découvrir la forêt au cours d’une ballade mémorable au dessus des cascades de Vaipahi sur un chemin qui n’était plus balisé : escalade, passage de petits torrents, et fous rires.
Apéro du midi et ballade en forêt l'après-midi.
Le lendemain, nous avons fait un tour complet de l’île de Tahiti, en passant au célèbre "trou du souffleur" qui a bien surpris les enfants,
puis pique-nique en famille (malheureusement sans Sabrina qui était d’astreinte) dans la vallée de la Papenoo au bord de la rivière et baignade. Nous avons utilisé le gros pick-up de Gwen pour la dernière partie du trajet et les enfants étaient tout heureux d'être à l'arrière.
La vallée de la Papenoo.
Nous avons poursuivi notre après-midi sur la plage de sable noir de la pointe Vénus : nouvelle baignade et jeux dans les vagues et nous avons fini par un coucher de soleil sur la plage de sable blanc à pk18 à Punaaua.
Nous avons vraiment passé un super week-end et nous vous remercions tous (Gwen, Sabrina, Annick, Philippe, Manatea et Anavei) pour ces belles journées et pour votre accueil. Nous nous sommes sentis comme en famille, ça nous a fait un bien fou. D'énormes bisous.
La pointe vénus et la plage pk 18.
Le lundi, nous avons quitté tout ce petit monde (que nous devions retrouver 15 jours plus tard pour notre dernière journée en Polynésie), après avoir laissé un de nos sacs contenant les affaires chaudes, pour prendre le ferry vers Moorea, attrapé vraiment in extremis.
Malgré un ciel nuageux, en arrivant à notre appart-hôtel, nous avons pu immédiatement apprécier la belle vue sur le lagon.
Traversée en Ferry vers Moorea et vue de notre appartement.
Nous avons passé 6 jours pleins sur Moorea alternant des journées en mode cool (déjeuner face au lagon et plage) et des journées en mode découverte de l’île.
Nous avons débuté notre exploration par le lagoonarium : il s’agit d’un petit motu aménagé avec quelques farés dont un où on peut manger son pique-nique et prendre du café. Le lagon l’entourant comprend un parcours de snorkeling avec des cordes pour se tenir car il y a beaucoup de courant, jusqu’au récif corallien. Mais l’intérêt réel réside dans la possibilité d’approcher de très près des requins pointe noire et des raies pastenagues. En effet, les propriétaires des lieux pratiquent le feeding c’est à dire qu’ils nourrissent ces derniers à 11h et 14h tous les jours. Certes cette pratique est normalement interdite aujourd’hui, mais nous devons avouer qu’elle nous a permis de vivre un super moment. Nous avons pu toucher les raies et nager au milieu des requins et d'une myriade d’autres poissons (nous étions comme dans un aquarium), d’autant qu’avant et après le nourrissage, nous pouvions continuer à nager avec les requins. Après les émotions subaquatiques, farniente dans notre petit faré pendant que les filles fabriquaient des couronnes de fleurs. Enfin, l’endroit offrait une très belle vue sur l’île de Tahiti située juste en face. Nous avons passé une excellente journée de réelle détente du matin au soir, ça ne nous était pas arrivé depuis longtemps de ressentir cette quiétude. Tout excités à l’idée de voir nos vidéos, nous avons déchargé celles-ci pendant la nuit.
Le lagoonarium de Moorea.
Ayant loué une voiture pour seulement 48h, nous devions enchaîner le lendemain avec la visite de l’usine Rotui qui fabrique les célèbres jus de fruits, avec un tour de l’île pour faire des photos et enfin avec l’ascension du belvédère pour avoir une vue en hauteur de l’île. Quand Pierre a émis un « OH NON !!!", il était entendu que cette journée ne se passerait pas comme prévu. La GoPro n'avait pas réussi dans la nuit à transférer les vidéos sur le disque dur, mais elle avait bien réussi à les effacer ! Aucune trace des vidéos du lagoonarium ! Inimaginable pour nous de ne pas avoir de souvenirs aquatiques de cette fabuleuse journée. Nous avons alors décidé de trouver un pseudo-informaticien sur l’île qui nous a lu notre carte SD (nous n’avions pas de lecteur) et nous a confirmé qu’elle était bien vide. Nous avons ré-essayé de faire des vidéos mais impossible de les décharger sur l’ordinateur via le logiciel : problème d’ordinateur ? de câble ? de GoPro ? de carte SD ? on s’éparpille, on commence à paniquer « quoi ? ne plus pouvoir faire de vidéo aquatique alors qu’on débute notre séjour polynésien ? », impensable. Nous nous disions qu’il fallait relativiser, que les images étaient dans nos têtes, nous nous sommes ressaisis et avons fait trente minutes de voiture pour trouver un magasin informatique afin d'acheter une nouvelle carte et un lecteur de carte indépendant de la GoPro. De retour à l'appartement : ouf, ça fonctionnait ! Il était alors 11h30 du matin, Nous avons abandonné notre premier programme prévu et avons décidé de retourner au lagoonarium. Nous avons repayé plein pot et sommes allés au nourrissage de 14h pour refaire le plein d’images et pour figer ces bons souvenirs.
Nous avons fini cette journée au belvédère où nous avons pu admirer le point de vue sur les deux baies de l’île : celle de Cook et celle d'Opunohu.
Route vers le belvédère et vue de celui-ci.
Le vendredi, nous nous sommes posés et avons été admirer le coucher du soleil sur le ponton à côté de chez nous (celui de l’hôtel des Tipaniers), avec de la Hinano (emblématique bière polynésienne) et des Cheetos (énormes gâteaux apéritif en forme de gros ver).
Coucher de soleil sur le ponton des Tipaniers.
Nous avons poursuivi notre découverte de l’île d’abord entre adultes : nous avons loué un kayak et sommes partis deux heures pour faire du snorkeling entre les motu Fareone et Tiahura (près des Tipaniers) et sur le spot Stingray World pour à nouveau nager avec des requins pointe noire et des raies. L’après-midi, nous sommes partis à pied visiter le centre de protection des tortues marines te mana o te moana (situé dans l’hôtel intercontinental) où une bénévole nous a expliqué la vie des tortues, les dangers qui les menacent et leurs actions pour les protéger. Nous avons fait également un détour par le dolphinarium où trois dauphins vivent en captivité.
Vue sur les motu Fareone et Tiahura, dolphinarium et centre de protection des tortues.
Enfin, pour notre dernier jour, le dimanche 1er Avril, les cloches sont passées et les filles ont mangé du chocolat (c’est rarissime depuis quelques mois), et nous sommes retournés une dernière fois déjeuner en bord de lagon (poisson cru au lait de coco, poisson à la sauce vanille…) et passer l’après-midi à la plage : les filles ont pu jouer aux funambules, une corde ayant été tendue entre deux cocotiers.
Dimanche 1er avril : farniente au bord du lagon.
Nous avons repris le ferry pour Tahiti et après un rapide transfert entre le port et l'aéroport, nous nous sommes envolés vers les îles sous le vent avec comme première escale : Maupiti.
