Polynésie française : Maupiti, Bora-Bora et Rangiroa, nage avec les raies manta et les dauphins.

Publié le par Pierre et Blandine

Après un survol des autres îles de l'archipel, nous sommes arrivés à Maupiti, la plus occidentale des îles sous le vent.

Tupai, une île sauvage en forme de coeur

L'aéroport était vraiment celui des Playmobil : une piste, un camion de pompiers et un hangar... et c'est tout ! Nous avions droit en plus à la décoration des publicités Playmobil : les palmiers et l'eau turquoise !

Survol de Maupiti et son tout petit aéroport, trop mignon !
Survol de Maupiti et son tout petit aéroport, trop mignon !Survol de Maupiti et son tout petit aéroport, trop mignon !

Survol de Maupiti et son tout petit aéroport, trop mignon !

Coco nous attendait avec ses colliers de fleurs et son bateau pour nous conduire à la pension. Dix minutes de bateau qui déjà nous ont donné un bel aperçu des merveilles de Maupiti. Nous avons été déposés à la pension Espace Beach, sur l'île principale, face au motu Auira (qu'on peut d'ailleurs rejoindre à pied) juste à côté de la belle plage de Tereia. L'endroit était calme, l'eau transparente, une véritable image de carte postale. L'île ayant une passe petite et dangereuse (forts courants), elle est totalement préservée du tourisme de masse : ici, pas d'hôtel, uniquement des pensions familiales, pas de paquebots, pas de cars remplis de touristes en excursion.  

Arrivée à Maupiti.
Arrivée à Maupiti.Arrivée à Maupiti.
Arrivée à Maupiti.

Arrivée à Maupiti.

Dès notre arrivée, nous avons été accueillis par des sourires et on nous a présenté la pension et notre faré pour la nuit avec son sol en corail. Nous avons défait nos sacs et sommes partis nous baigner. Pierre et les filles ont pris un paddle et un kayak pour découvrir le lagon, ils y ont croisé des raies léopard.  

Découverte de la pension et de "notre" lagon.Découverte de la pension et de "notre" lagon.
Découverte de la pension et de "notre" lagon.Découverte de la pension et de "notre" lagon.

Découverte de la pension et de "notre" lagon.

Sur la plage, nous avions remarqué une cage immergée dans le lagon, à un mètre du bord. En nous approchant, nous y avons découvert cinq petites tortues vertes. Il faut savoir qu’à Maupiti (comme dans toute la Polynésie), on mange les tortues vertes, c’est normalement un plat de fête. Nous avons questionné la pension pour comprendre ce que faisaient là ces bébés tortues. En fait, Coco a trouvé 300 oeufs sur une plage et il a distribué les petites tortues à tous les habitants de l’île. Quel est leur avenir ? Difficile à dire, mais pas évident pour nous de les voir là enfermées alors qu’elles sont en voie de disparition. Selon Coco, ce n’est pas vrai, il y en a toujours plein qui viennent pondre à Maupiti (d’ailleurs une fois que les mères ont pondu, ils les attrapent pour les manger). Certains pêcheurs comme lui, les réservent vraiment pour des moments exceptionnels mais d’autres continuent de les surchasser. Comme disaient les Inconnus, "C'est la différence entre le bon chasseur et le mauvais chasseur..." Nous avons essayé de positiver tout ça puisque les filles ont pu s’en occuper tous les soirs : il fallait les laver avec du sable pour éviter le développement d’algues sur leur carapace et nous en profitions pour les faire nager. Margaux a eu le droit d’en baptiser une : elle a choisi Poë ce qui signifie perle en polynésien. Normalement ces cinq petites tortues sont vouées à être relâchées lorsqu’elles seront suffisamment grandes pour échapper à leurs prédateurs. Coco les emmènera alors en pleine mer. Ce n’était pas facile d’aborder ce sujet car nous arrivions avec nos certitudes d’européens, confortées par le centre de protection des tortues de Moorea, et nous étions face à des années de tradition qu’on ne peut clairement pas effacer comme ça. Aujourd’hui, on commence à expliquer aux enfants polynésiens qu’il faut les préserver et des pêcheurs comme Coco ont eux aussi commencé à changer leurs habitudes en limitant leur pêche. 

La soirée s’est terminée par un magnifique coucher de soleil et un bon repas : poisson au lait de coco que nous avons partagé avec les autres pensionnaires dont un super gentil couple d’Argentins avec qui nous devions partir le lendemain en excursion nager avec des raies manta.

Soins aux tortues, coucher de soleil et dîner face au lagon : poisson cru au lait de coco.Soins aux tortues, coucher de soleil et dîner face au lagon : poisson cru au lait de coco.
Soins aux tortues, coucher de soleil et dîner face au lagon : poisson cru au lait de coco.Soins aux tortues, coucher de soleil et dîner face au lagon : poisson cru au lait de coco.

Soins aux tortues, coucher de soleil et dîner face au lagon : poisson cru au lait de coco.

A 9 heures, nous étions fin prêts et bien décidés à profiter de la matinée exceptionnelle que nous allions passer.

C’est Coco qui allait être notre guide. Il nous a d’abord montré comment ouvrir une noix de coco à la main (sa fille de 8 ans y arrive !). Bon, nous avons tous essayé et nous avons tous échoué, nous avons juste réussi à nous faire très mal, car quand tu rates tu souffres. Nous avons ensuite pris le bateau et vogué sur le lagon de Maupiti : c'était exceptionnel, les dégradés de bleus se succédaient, la clarté nous permettaient d’observer les raies nager jusqu’aux fameuse raies manta.

Excursion raies mantas et zone coralliaire.Excursion raies mantas et zone coralliaire.
Excursion raies mantas et zone coralliaire.Excursion raies mantas et zone coralliaire.
Excursion raies mantas et zone coralliaire.Excursion raies mantas et zone coralliaire.

Excursion raies mantas et zone coralliaire.

Nous n’avons pas été déçus, même si l’eau était un petit peu trouble à l’endroit où elles se trouvaient. Nous en avons bien profité avec la certitude de vivre un moment privilégié, encore un à ajouter sur notre liste. Ces poissons étaient impressionnants, ils semblaient voler, nageant avec grâce. Nous ne nous lassions pas de les voir ouvrir leur large bouche, certains poissons étaient alors avalés et ils ressortaient par l’autre côté.

Raies manta avec Tina et Fabian, nos amis argentins.
Raies manta avec Tina et Fabian, nos amis argentins.
Raies manta avec Tina et Fabian, nos amis argentins.
Raies manta avec Tina et Fabian, nos amis argentins.
Raies manta avec Tina et Fabian, nos amis argentins.
Raies manta avec Tina et Fabian, nos amis argentins.
Raies manta avec Tina et Fabian, nos amis argentins.

Raies manta avec Tina et Fabian, nos amis argentins.

Après avoir passé une heure avec elles, nous sommes repartis vers un jardin de corail riche en poissons colorés et où viennent régulièrement deux requins pointe noire (bon, en fait Coco a pris l’habitude de leur donner à manger tous les jours, pas fous les requins). A peine nous avions jeté l’ancre (Pierre a fait attention à ne pas viser les coraux), que nous voyions, sous l’eau (très très claire à cet endroit) des dizaines de poissons colorés (les poissons papillon). Eux également n’étaient pas là par hasard, Coco leur lançait des bouts de poissons pour que nous en ayons plein autour de nous. C’était super, notamment pour les enfants.

Nous avons vécu un autre instant un peu bizarre pour nous : Coco est parti à l’eau et avec un tournevis rouillé (qu’il laisse dans l’eau), il a tué des bénitiers (après avoir frotté le tournevis contre du corail vivant, pour ôter la rouille). Nous lui avons demandé comment il les choisissait : "Je prends les plus facile à tuer !". Bon, on repassera pour la pêche raisonnée. Mais c’était pour nous faire plaisir car il nous a préparé les bénitiers avec du citron vert et une rondelle de banane (tout mettre dans la bouche en même temps) et c’était plutôt bon.

De plus, les bénitiers nous ont permis de venir faire manger les poissons dans nos mains. Tout ceci était bien sûr critiquable mais nous avons réellement passé un bon moment. Enfin, les requins ont fini par montrer le bout de leur aileron et c’était beau de les voir au milieu de tous ces poissons multicolores.

Bref, nous avons passé une matinée extraordinaire, résumée dans la vidéo suivante : 

Entre raies manta et poissons papillons.

Après cette matinée au milieu d’un lagon et d’une faune fantastiques, nous sommes rentrés déjeuner au snack "chez Mimi" et, comme tous les jours, Mimi n’avait pas le sourire ! Mimi est une femme qui ne sourit jamais, qui ne te répond pas quand tu dis bonjour, merci ou au revoir mais ses petits plats ne sont pas mal (en même temps il n’y a qu’elle à côté de la pension) et nous déjeunions face au lagon alors Mimi, elle nous a fait bien fait rire, car nous étions tous unanimes entre touristes sur « la bonne humeur » de Mimi.

Déjeuner chez "Mimi" après l'excursion raies manta.Déjeuner chez "Mimi" après l'excursion raies manta.

Déjeuner chez "Mimi" après l'excursion raies manta.

Pour notre deuxième journée, nous sommes partis à vélo (avec rétropédalage pour freiner) faire le tour de l’île, sans les enfants restés jouer à la pension avec la fille de Coco. Quelle quiétude, quelle douceur de vivre, le temps semblait s’être arrêté : les petites maisons avec leurs jardins fleuris, les sourires, les "bonjour" ou plutôt "Ia Orana" dès que nous croisions quelqu’un, l’impression d’être l’invité privilégié des habitants de Maupiti et en même temps la sensation d’être de la famille, d’être chez soi. Nous avons croisé des enfants chantant avec leurs moniteurs pendant que le bus les suivait dans la descente de la seule côte de l’île : toujours cette douceur de vivre, cette façon de prendre son temps, ici on ne court pas, on ne crie pas, on vit simplement. Alors naturellement, nous aussi nous nous mettions comme au ralenti, nous pédalions doucement (bon, peut être aussi parce qu’il faisait très chaud). 

Tour de l'île à vélo.Tour de l'île à vélo.
Tour de l'île à vélo.Tour de l'île à vélo.Tour de l'île à vélo.

Tour de l'île à vélo.

Après cette découverte de l'île à vélo, nous sommes partis en kayak découvrir « notre lagon » et faire des photos pour immortaliser ces lieux nous offrant des moments vraiment à part.

Exploration du lagon face à la pension en kayak.Exploration du lagon face à la pension en kayak.
Exploration du lagon face à la pension en kayak.Exploration du lagon face à la pension en kayak.
Exploration du lagon face à la pension en kayak.Exploration du lagon face à la pension en kayak.

Exploration du lagon face à la pension en kayak.

Lorsque que Blandine avait fait part à Pierre de son souhait d’aller à Maupiti, cette envie avait notamment été motivée par une photo, photo que l’on peut prendre d’un seul endroit : en haut, tout en haut du Mont Teurafaatiu, le point culminant de l'île. Bien qu’ayant laissé les chaussures de marche à Tahiti, Blandine a convaincu Pierre qu’il fallait absolument faire l’ascension de la montagne. Nous avions lu que c’était un peu difficile avec quelques passages avec des cordes. Alors oui, cette ascension est physique, surtout si tu es en tongs ou en Bensimon ! Nous sommes partis motivés, sachant que l’arrivée nous offrirait un superbe spectacle. Nous avons fait nos 5 kms de vélo jusqu'au début du sentier (sans les enfants et heureusement finalement). Le chemin était plus ou moins balisé, mais surtout il n'y avait pas vraiment de chemin mais plutôt des racines et des cailloux. Ça montait raide, le dénivelé était important, nous avons fait des pauses régulières surtout au début et nous avons attaqué les cordes qui finalement apportaient un petit côté ludique à la fin de l'asencion. 

Ascension du Mont Teurafaatiu.Ascension du Mont Teurafaatiu.
Ascension du Mont Teurafaatiu.Ascension du Mont Teurafaatiu.
Ascension du Mont Teurafaatiu.Ascension du Mont Teurafaatiu.

Ascension du Mont Teurafaatiu.

Il n’y a qu’un kilomètre à parcourir mais on monte de 370 mètres, alors nous avons un peu souffert, mais la panorama a tenu ses promesses : la vue de la-haut était juste époustouflante. Notre 1h30 d’efforts n’était plus qu’un lointain souvenir tant le spectacle était magique. Nous avons mis une demi-heure pour redescendre, nous avons repris nos vélos et nous avons été plonger dans le lagon à la plage de Tereia pour nous rafraîchir et détendre nos petits muscles tout endoloris.

Un panorama à couper le souffle qui se mérite.
Un panorama à couper le souffle qui se mérite.Un panorama à couper le souffle qui se mérite.
Un panorama à couper le souffle qui se mérite.Un panorama à couper le souffle qui se mérite.
Un panorama à couper le souffle qui se mérite.Un panorama à couper le souffle qui se mérite.

Un panorama à couper le souffle qui se mérite.

En arrivant à la pension, nous avons découvert notre Marie en pleurs, avec un gros pansement sur deux de ses doigts de la main gauche. Personne ne savait comment elle avait fait ça mais après une petite enquête rapide, nous avons découvert qu’en voulant régler le ventilateur (qu’elle n’avait normalement pas le droit de toucher !), ses petits doigts tout fins sont passés à travers le grillage de sécurité et les pales du ventilateur ont accroché ses doigts. Dans l’après-midi, nous avons retiré le pansement pour voir l’ampleur des dégâts : plus de peur que de mal, Marie a toujours cinq doigts à la main gauche mais l’ongle du majeur n’est toujours pas cicatrisé.

Lors de l’ascension, nous avons croisé une famille en tour du monde avec laquelle nous avions précédemment discuté (lors de notre arrivée) sur la plage. Ils nous ont fait part d’une excursion à la pêche au gros durant laquelle ils avaient pu nager avec des dauphins. Ça nous a fait tellement envie que nous avons par leur intermédiaire booké la sortie "pêche au gros" pour le lendemain (la pêche nous branchait moyennement, mais la possibilité de voir des dauphins beaucoup plus).

 

A 9h30, le lendemain matin, nous étions au port et avons découvert notre petit bateau pour la journée, nous étions tout excités. Au niveau de la passe, nous avons pu admirer les vagues venant se briser sur le récif protégeant le lagon, et les différents motus (vestiges des parois du volcan ayant donné naissance à l’île) entourant l’île principale. Une fois dans l'océan, nous avons été rejoints par un très grand groupe de dauphins. C’était extraordinaire pour nous de les avoir là, autour de nous, nageant à grande vitesse et sautant autour du bateau. Nous sommes allés trois fois à l’eau avec Pierre (les filles étaient un peu impressionnées par la profondeur et n’étaient pas rassurées de nager en pleine mer sans voir le fond) pour partager un moment privilégié avec ses mammifères étonnants. Etant sauvages, ils restaient à plusieurs mètres de nous mais nous avons savouré le plaisir d’être avec eux, de les voir remonter à la surface respirer pour mieux replonger et nous avons eu le privilège de les entendre communiquer. Nous avons été envahis d’une très vive émotion avec des larmes aux yeux, tellement notre joie était grande. Nous étions tout seuls, dans l’eau, au milieu de l’océan pacifique avec ce groupe de dauphins. Nous n’avions pas prévu de vivre ce moment magique.

Rencontre avec les dauphins.Rencontre avec les dauphins.
Rencontre avec les dauphins.
Rencontre avec les dauphins.Rencontre avec les dauphins.

Rencontre avec les dauphins.

Nous avons quitté les dauphins et poursuivi notre tour de l’île et avec un objectif pour notre pilote avant tout pêcheur : rapporter un gros poisson. Très vite, les filles qui étaient restées à bord pendant que nous nagions avec les cétacés, ont ressenti le mal de mer et elles étaient donc couchées. Puis, Pierre a lui aussi été rapidement malade et s’est installé à l’arrière du bateau : là où ça bougeait le moins mais là aussi où il n’était pas protégé du soleil. Nous avons eu une touche mais malheureusement le poisson a réussi à s’échapper et, vexé, notre ami pêcheur était encore plus motivé. Nous avons dû faire deux fois le tour complet de l’île, sans compter les aller-retour aux endroits où les oiseaux se massaient (signe de bancs de poissons). En fin de journée, nous avons même recroisé les dauphins et nous avons pu voir un petit nager et sauter avec sa mère mais nous n’avions toujours pas de poisson, Margaux n'était toujours pas en forme, Pierre toujours assis en plein soleil, seule Marie allait un peu mieux. Au final, nous avons passé 8 heures sur notre petit bateau, nous sommes arrivés au port vers 17h30, sans poisson (le pêcheur était au bord des larmes, tellement il était déçu). Nous l’avons rassuré en lui disant que nous étions très heureux car notre objectif premier était les dauphins, pas vraiment la pêche au gros. Le soir, Pierre a pu découvrir la nouvelle couleur de son visage, buriné par le soleil et les embruns.

Sortie pêche au gros et dauphins.Sortie pêche au gros et dauphins.
Sortie pêche au gros et dauphins.Sortie pêche au gros et dauphins.Sortie pêche au gros et dauphins.
Sortie pêche au gros et dauphins.Sortie pêche au gros et dauphins.

Sortie pêche au gros et dauphins.

Pour notre dernière journée pleine, passée en musique car tout un groupe de musiciens est venu passer le samedi à la pension pour chanter (et boire quelques bières…) nous sommes (toujours sans les enfants restés jouer à la pension et s’occuper des bébés tortues) partis faire du snorkeling à une heure de kayak de notre plage. Dans cette zone, la couleur bleue du lagon était juste incroyable. Nous avons eu la chance de croiser une tortue en chemin, elle venait respirer à la surface. Au retour à une dizaine de mètres de la plage de Tereia, nous sommes retournés sous l'eau et c'est là que nous avons vu les plus beaux coraux. Nous sommes rentrés au soleil couchant, seuls sur le lagon.

Balade en kayak.Balade en kayak.
Balade en kayak.Balade en kayak.Balade en kayak.

Balade en kayak.

Le lendemain, avant notre départ, nous sommes retournés avec les filles sur la plage de Tereia pour une séance de snorkeling. Nous en avons profité pour jouer avec les bernard-l'ermite.

Plage de Tereia.Plage de Tereia.

Plage de Tereia.

A 13h, le bateau nous attendait, c’était l’heure de dire au revoir à Coco, à Fara et à son mari (le soigneur des tortues).

Départ de la pension avec Fara et Coco.
Départ de la pension avec Fara et Coco.Départ de la pension avec Fara et Coco.

Départ de la pension avec Fara et Coco.

Nous avons rejoint en bateau l’aéroport avec la salle d’embarquement la plus étonnante et avons assisté depuis le bord de la piste à l’atterrissage de notre avion.

La salle d'embarquement de l'aéroport de Maupiti...La salle d'embarquement de l'aéroport de Maupiti...La salle d'embarquement de l'aéroport de Maupiti...
La salle d'embarquement de l'aéroport de Maupiti...La salle d'embarquement de l'aéroport de Maupiti...

La salle d'embarquement de l'aéroport de Maupiti...

Nous avons adoré Maupiti, cette île totalement préservée du tourisme de masse, qui a su garder son authenticité et où nous avons été chaleureusement accueillis. Nous avons partagé un moment de vie avec ses habitants qui nous ont fait découvrir leur île, ses légendes, ses merveilles mais aussi leur culture. Nous avons également partagé des dîners polyglottes géniaux avec les autres pensionnaires et notamment avec Carlos (espagnol), sa femme  Layla (péruvienne) et leur petit garçon. Nous sommes vraiment heureux d’avoir croisé votre route et nous espérons sincèrement vous revoir peut-être en France, qui sait ? Nous vous envoyons des bisous au Qatar.

Nous avons quitté Maupiti pour rejoindre Rangiroa (située dans l’archipel des Tuamotu) avec une halte à Bora-Bora, le pass inter-îles nous imposant cette escale (trop dur !) de trois jours.

Il y a 20 minutes d’avion entre Maupiti et Bora Bora (40 km les séparent), juste le temps d’admirer du ciel les îles et leur lagon. Celui de Bora Bora offre de très belles couleurs. L'aéroport se trouvant sur un motu, nous avons été transféré en bateau jusqu’à l’île principale d’où nous avons pris un taxi pour rejoindre notre guesthouse. Nous étions dans le village de Vaitape. Nous avions choisi un logement pas cher (pas face au lagon cette fois) mais avec une machine à laver. Le premier jour a donc été consacré à l’intendance : lessive, devoirs, blog et repos. Les filles ont pu se défouler en jouant avec les enfants de nos voisins et de la propriétaire. 

Arrivée à l'aéroport de Bora-Bora.
Arrivée à l'aéroport de Bora-Bora.Arrivée à l'aéroport de Bora-Bora.Arrivée à l'aéroport de Bora-Bora.

Arrivée à l'aéroport de Bora-Bora.

Nous avons loué une voiture une journée pour partir à la découverte de l’île alternant les paysages de lagon aux bleus multiples et montagnes verdoyantes. Nous en avons également profité pour aller sur un petit marché où les filles se sont choisi un bracelet avec une perle d’huître perlière. 

 

Tour de Bora-Bora en voiture.Tour de Bora-Bora en voiture.
Tour de Bora-Bora en voiture.
Tour de Bora-Bora en voiture.Tour de Bora-Bora en voiture.

Tour de Bora-Bora en voiture.

Le tour de l’île se faisant rapidement, nous nous sommes posés l’après-midi sur la plage de la pointe Matira où nous avons déjeuné face à la mer. Dans l’eau nous avons croisé quelques raies pastenagues, ça reste toujours incroyable de voir nager ces drôles de poissons.

A la Pointe Matira.A la Pointe Matira.A la Pointe Matira.
A la Pointe Matira.

A la Pointe Matira.

Nous avons quitté Bora-Bora en fin de matinée en avion pour nous rendre dans un autre archipel : l’archipel des Tuamotu. Nous avions choisi Rangiroa parce que cette île est totalement différente des autres : pas de montagne, elle est composée de multiples motu (île sableuse), c’est le plus grand atoll de Polynésie française et son lagon est infini, en fait il est si étendu que l’on arrive pas à voir où il s’arrête. Enfin, Rangiroa est réputée pour ses deux passes (Tiputa et Avatoru) où les plongeurs viennent en grand nombre pour y croiser les requins (marteau, tigre, pointe blanche, gris…) et les dauphins notamment.

Rangiroa : le petit lagon bleu et son lagon infini.Rangiroa : le petit lagon bleu et son lagon infini.

Rangiroa : le petit lagon bleu et son lagon infini.

A Rangiroa, nous étions logés dans la pension située « au bout du monde » (à l'extrémité de l'île), juste à côté de la passe d'Avatoru et nous étions cette fois côté océan, face au plateau corallien. Nous avons été accueillis par Vahina, son mari et sa dernière fille Korail, âgée de 9 ans. Notre faré était très décoré, de façon singulière, avec des coquillages et des plantes locales, surtout dans la salle de bain.

Notre faré.Notre faré.
Notre faré.Notre faré.

Notre faré.

Après une petite balade sur le plateau corallien jusqu’au récif, là où les vagues océaniques viennent se briser, un beau coucher du soleil sur l'océan, nous sommes allés dîner. Vahina nous a emmenés en voiture (et oui, nous étions vraiment au bout du monde) et elle en a profité pour nous montrer les requins dormeurs : ces requins viennent dans le lagon en fin de journée pour dormir sous un ponton, juste à côté du snack qui est devenu la cantine de notre séjour. 

Coucher de soleil et requins dormeurs.
Coucher de soleil et requins dormeurs.Coucher de soleil et requins dormeurs.Coucher de soleil et requins dormeurs.

Coucher de soleil et requins dormeurs.

Comme partout en Polynésie, les portions au restaurant étaient très généreuses, nous avions heureusement pris un plat à partager pour Margaux et Marie et quand nous avons vu la taille du steak, nous n’avons pas regretté.

 

Nous avions réservé une plongée pour le lendemain (sans les enfants) pour découvrir les fonds poissonneux du lagon. Nous avons d'abord pris un super petit-déjeuner face à l'océan, le paradis.

Nous n’avions pas plongé depuis longtemps donc impossible pour nous d’aller dans la passe de Tiputa. C’est donc dans la zone dite de l’aquarium que nous avons plongé (pour Blandine un baptême et pour Pierre une plongée de réadaptation). Nous avons pu admirer des coraux, des bancs de poissons notamment en forme de colonne, un requin pointe noire, une murène… Blandine est ressortie hyper-enthousiaste bien décidée à passer un niveau 1 (dommage de ne pas l’avoir fait avant !) pour avoir une chance d’aller voir de plus près les requins qui la fascinent. Pas de vidéo, nous avions besoin d’être concentrés sur la plongée et nous n’avons pas pris la GoPro.

Nous avions vraiment envie (surtout Blandine) de voir d’autres requins que les pointes noires, alors, logeant près de la passe d'Avatoru, nous sommes allés à vélo dans un petit coin repéré par Blandine où le courant était suffisamment calme pour faire du snorkeling (il fallait juste faire attention aux bateaux entrant ou sortant). Nous avons ainsi profité d’une zone coralliaire riche en poissons. Depuis trois semaines en Polynésie, nous étions désormais bien habitués à voir et à nager sans inquiétude parmi les requins pointe noire, aisément reconnaissables. Mais là, Pierre a vu débarquer un gros requin de couleur grise... sans pointe noire ! Un peu impressionné, Pierre s'est fait discret et a rebroussé chemin. Blandine l'a re-croisé 20 minutes plus tard (ou peut-être un autre), toujours aussi impressionnant. Après vérification, c'était un requin gris (un pas trop méchant), le remake des Dents de la mer, ce sera pour une autre fois.

Nous sommes retournés sur ce spot avec Margaux le dernier jour mais nous n’en avons pas revus, par contre nous avons traversé un énooorme banc de chirurgiens bagnards.

 

Nous avions prévu une autre activité, en famille cette fois, la visite d’une ferme perlière pour mieux comprendre l’origine des perles noires de Polynésie. Après des explications très claires et le privilège d’assister à l’extraction des perles hors de l’huître (qui ne meurt pas pendant cette manipulation) nous sommes passés par la boutique pour apprendre à choisir une perle en fonction de sa forme, de sa brillance, de ses défauts et de sa taille. (Margaux devrait faire un article sur notre visite à la ferme perlière).

L’après-midi, nous sommes allés à la plage publique faire un peu de snorkeling (rien de spécial) et avec Korail et son papa nous sommes allés voir les dauphins jouer dans la passe de Tiputa en fin de journée (ils viennent tous les jours entre 16h et 17h). Nous sommes arrivés juste à la fin et nous n’avons pas eu le temps de prendre de photos.

Nous approchions de la fin de notre séjour et une dernière excursion nous attendait : la découverte du lagon bleu (cf. Photo vue du ciel en début d'article), un petit lagon dans le lagon. Nous avons hésité à faire cette sortie car si depuis 3 semaines nous étions sous le soleil, la veille de la balade, le ciel s’était vraiment obscurci et la pluie avait fait son apparition. 

Nous nous sommes finalement décidés en espérant ne pas avoir d’averses trop importantes.

C'est sous les nuages que nous sommes partis le lendemain, rejoints sur le bateau par deux autres couples et une petite fille. Après une heure de navigation sur le lagon, nous sommes arrivés sur le site, nous étions totalement seuls dans ce lieu habituellement fréquenté. Bien que le soleil eut été peu présent, l'endroit était sublime, avec des dunes de sables roses et une eau incroyable, encore une fois.

Le lagon bleu.
Le lagon bleu.Le lagon bleu.
Le lagon bleu.

Le lagon bleu.

Nous sommes partis à pied, dans le lagon, faire le tour de l'île aux oiseaux où nichent des sternes, et où nous pouvions voir de nombreux crabes.

L'île aux oiseaux.L'île aux oiseaux.
L'île aux oiseaux.L'île aux oiseaux.

L'île aux oiseaux.

Nous sommes revenus vers un second motu, toujours à pied, où rapidement nous avons été entourés de petits requins pointe noire. Nos guides nous ont préparé un super repas avec pain à la coco, poissons crus au lait de coco, et viandes grillées, tout ça, accompagné d'un petit verre de vin.

Déjeuner au lagon bleu avec les bébés requins pointe noire.Déjeuner au lagon bleu avec les bébés requins pointe noire.
Déjeuner au lagon bleu avec les bébés requins pointe noire.Déjeuner au lagon bleu avec les bébés requins pointe noire.
Déjeuner au lagon bleu avec les bébés requins pointe noire.Déjeuner au lagon bleu avec les bébés requins pointe noire.

Déjeuner au lagon bleu avec les bébés requins pointe noire.

Après déjeuner, petite séance photo, mais le ciel gris ne permettait plus d'apprécier les bleus du lagon.

Sur le chemin du retour, nous avons fait une halte pour nager avec les requins, encore une fois (mais des gros cette fois-ci), puis l'équipage nous a sorti des cirés jaunes car la mer s'annonçait plus agitée.

Snorkeling avec les requins adultes et retour avec les cirés.
Snorkeling avec les requins adultes et retour avec les cirés.Snorkeling avec les requins adultes et retour avec les cirés.

Snorkeling avec les requins adultes et retour avec les cirés.

Pour finir la journée, nous avons fait une séance de snorkeling dérivant dans la passe d'Avatoru qui nous a permis de voir un requin gris et un requin pointe blanche.

Durant notre séjour à Rangiroa, Margaux et Marie ont appris avec Vahina et Korail à râper de la noix de coco et à extraire le lait de coco (en pressant la coco râpée dans un filet).

Atelier noix de coco avec Vahina.Atelier noix de coco avec Vahina.
Atelier noix de coco avec Vahina.Atelier noix de coco avec Vahina.

Atelier noix de coco avec Vahina.

Marie a profité une dernière fois de la voiture à pédales (avec laquelle elle a beaucoup joué).

Avant de reprendre l'avion, nous avons fait une dernière balade à vélo pour aller déjeuner.

Dernier déjeuner à vélo.Dernier déjeuner à vélo.

Dernier déjeuner à vélo.

En fin de journée nous avons pris notre vol pour Tahiti. A Papeete, Gwen est à nouveau venu nous chercher, et après une journée d'intendance, c'est chez lui et avec sa famille que nous avons fêté les 40 ans de Pierre. Il a été bien gâté, et Sabrina a également offert aux filles de belles robes tahitiennes. Merci encore, et encore, Gwen et Sabrina. C'était top.

Les 40 ans de  Pierre.Les 40 ans de  Pierre.
Les 40 ans de  Pierre.
Les 40 ans de  Pierre.Les 40 ans de  Pierre.

Les 40 ans de Pierre.

Après cette excellente soirée, il était temps de se dire au revoir : Gwen, Sabrina, Annick et Philippe nous ont tous offert des colliers de coquillages (nous en avions donc quatre chacun et nous les conservons précieusement) comme le veut la tradition lorsqu'on quitte la Polynésie. Après des bisous, nous sommes partis à 23h pour l'aéroport car notre avion pour l'Ile de Pâques décollait dans la nuit (à 3h du matin).

Au revoir et départ vers l'Ile de Pâques.Au revoir et départ vers l'Ile de Pâques.
Au revoir et départ vers l'Ile de Pâques.Au revoir et départ vers l'Ile de Pâques.

Au revoir et départ vers l'Ile de Pâques.

La Polynésie nous aura vraiment beaucoup plu et nous ne regrettons pas d'y avoir passé autant de temps. Bien entendu c'est magnifique, mais outre les cocotiers et les lagons, les gens y sont cools, calmes, gentils et accueillants. Nous nous y sommes sentis bien. Nous avons fait une cure de poissons crus et les filles... de frites (sic !). Notre coup de coeur restera Maupiti, une île peu connue et peu fréquentée. Nous n'espérions pas au départ vivre autant de belles choses (nage avec des requins, des raies, des dauphins, des raies manta etc...). Trois semaines fantastiques, des vacances dans notre tour du monde.

Publié dans Polynésie

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M
Superbe article et destination de rêve! Nous sommes actuellement sur l’Ile de Malapascua aux Philippines. Cette île est célèbre pour la plongée avec les requins renards et les raies manta. Malheureusement depuis notre trek au camp de base de l’Everest je n’arrive pas à me débarrasser de ma sinusite donc pas de plongée pour le moment pour moi... nous seront en Polynésie en août, donc je suis super contente de lire sur votre blog que j’aurai une deuxième chance pour nager avec les raies et les requins.
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V
j'espère que d'ici là la sinusite sera guérie !
C
Génial vos photos de la Polynésie !!!!<br /> On vous raconte au retour la grande barrière de Corail !!!!<br /> sea you !
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